Révision de la Constitution : Epenge dénonce l’utilisation des fonds publics par Tshisekedi pour une campagne qu’il qualifie "coûteuse et inutile"

Révision de la Constitution : Epenge dénonce l’utilisation des fonds publics par Tshisekedi pour une campagne qu’il qualifie "coûteuse et inutile"

Le Président Félix-Antoine Tshisekedi, engagé dans une campagne nationale pour la révision de la Constitution, est sous le feu des critiques de l’opposition.

Dans une interview accordée à notre rédaction le lundi 2 novembre 2024, Prince Epenge, communicateur de la coalition Lamuka, a réagi à la campagne que le président de la République mène pour changer la Constitution congolaise.
Ce proche de Martin Fayulu accuse le chef de l’État de dilapider les ressources publiques pour préparer un troisième mandat à travers une réforme constitutionnelle controversée.
Il qualifie l'initiative de Félix-Antoine Tshisekedi de « manœuvre politique dénonçant l’utilisation des fonds publics pour une campagne qu’il considère comme exclusivement axée sur les ambitions personnelles de Félix-Antoine Tshisekedi.
« Nous dénonçons l’utilisation de l’argent du peuple dans la campagne que Félix-Antoine Tshisekedi mène à l’intérieur du pays pour obtenir un troisième mandat. Au lieu de changer la Constitution, nous devons changer les conditions de vie des Congolais », a-t-il affirmé.
Prince Epenge demande au président de la République de modifier les conditions de vie des Congolais surtout la gouvernance et la corruption qui mettent son régime dans la boue.
Selon lui, une nouvelle Constitution serait déjà prête bien que le président Tshisekedi ait promis de créer une commission pour étudier la question en 2025. Cette réforme inclurait des dispositions qui bouleverseraient le processus démocratique en République Démocratique du Congo, notamment l’élection du président de la République par l’Assemblée nationale plutôt que par le peuple.
« Félix-Antoine Tshisekedi ne dit pas la vérité aux Congolais. Il a déjà une Constitution préfabriquée dans sa poche. Elle prévoit un président élu par les députés nationaux, un poste de vice-président et la suppression des élections des gouverneurs par les députés provinciaux », a déclaré le communicateur de Lamuka.
Prince Epenge accuse également le président d’envisager la suppression de la limitation des mandats présidentiels, lui permettant ainsi une présidence à vie.
Il a souligné que les 1,7 milliard de dollars nécessaires à ce processus de révision et au référendum pourraient être utilisés pour financer des projets prioritaires.

La Gazette du Continent.

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