Le 29 novembre 1947 , l'Assemblee générale de l'ONU adopte le plan de partage de la Palestine.
Il y a 77 ans, l'Assemblée générale de l'ONU adoptait le plan de partage de la Palestine en deux Etats, juif et arabe, qui a permis la réalisation du projet sioniste, mais a constitué pour les Palestiniens le début d'une longue période tragique de leur histoire.
Cette date du 29 novembre a une haute portée symbolique, c'est celle de l'anniversaire de l'adoption par l'Assemblée générale de l'ONU, en 1947, du plan de partage de la Palestine mandataire, qui prévoyait l'établissement d'un Etat juif et d'un Etat arabe.
Ce fut un rêve pour les uns, un cauchemar pour les autres.
Le 18 février 1947, le gouvernement britannique, qui avait accordé quelques mois plus tôt l'indépendance à la Jordanie, annonce son intention de mettre fin au mandat sur la Palestine, octroyé en 1922 par la SDN. Les mouvements sionistes, dont certains sont engagés dans une campagne d'attentats contre la présence britannique, exigent la création d'un État juif en se fondant sur la Déclaration Balfour, les Arabes demandent l'indépendance de la Palestine, où les Juifs formeraient une minorité.
L'ONU forme un comité spécial pour examiner la question.
La résolution 181 adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies, le 29 novembre 1947, recommande le partage de la Palestine entre un État juif et un État arabe. La Palestine, où vivent 1.300.000 Arabes et 600.000 Juifs, est divisée en trois entités qui doivent devenir indépendantes le 1er août 1948.
Adoptée par 33 voix (dont les États-Unis et l'URSS), contre 13 et 10 abstentions, la résolution ne sera jamais appliquée. La violence éclate immédiatement entre les Juifs et les Arabes palestiniens soutenus par des volontaires armés par la Ligue arabe. Les Britanniques décident de partir en se refusant à tout transfert organisé du pouvoir.
L'indépendance d'Israël est proclamée le 14 mai 1948 et, le lendemain, les États arabes voisins entrent en guerre.
La guerre aura pour conséquence la conquête par Israël de la moitié du territoire assigné par l'ONU à l'État arabe.
Triste réalité !
Jeanclaude Mombong