Le chef de l’Etat congolais a accusé son prédécesseur d’être derrière l’Alliance Fleuve Congo (AFC).
Depuis la Belgique où il séjourne pour des raisons de santé, Félix-Antoine Tshisekedi dit voir l’ombre de son prédécesseur Joseph Kabila planer sur ce mouvement politico-militaire allié au M23.
"Que mes compatriotes ne me jugent pas maintenant. Nous venons à peine de commencer. Joseph Kabila a boycotté les élections et prépare une insurrection. L’AFC, c’est Kabila. Il n’y a pas de doute", a-t-il laissé entendre, avant de révéler que ce n’est pas la RDC qui a demandé la trêve, mais plutôt le Rwanda.
Les déclarations de Félix-Antoine Tshisekedi interviennent alors que les tensions politiques continuent de s'intensifier en RDC. Le secrétaire général de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi), Augustin Kabuya, avait également réaffirmé en avril que Joseph Kabila était impliqué dans le mouvement de l'AFC.
Cette sortie médiatique du premier citoyen congolais va sans doute susciter une vague de réactions au sein de l’opinion tant nationale qu’internationale.
La Gazette du Continent