L'ombre de Joseph Kabila, ancien président de la République Démocratique du Congo continue de planer encore au sein du parti au pouvoir, l'UDPS, alors que le divorce sur la coalition FCC-CACH a été consommé.
Donnant le go des travaux de la commission de réflexion sur le changement ou révision de la Constitutionnle lundi 20 janvier 2025 à Kinshasa au Centre Nganda, Déo Bizibu, secrétaire général intérimaire, issu de la fronde de l'UDPS/Tshisekedi, a fait savoir que ces réflexions sont menées dans le but de redresser le pays après la crise causée par le régime de Joseph Kabila.
Le Secrétaire général de l’Union pour le développement et le progrès social (UDPS), avec l'exécutif national du parti, a lancé ces assises qui permettront aux membres de cette commission de réfléchir sur le changement ou la révision de la Constitution initié par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Déo Bizibu a précisé que l’objectif de ces assises est de formuler des recommandations pertinentes pour une réforme constitutionnelle en adéquation avec les réalités politiques, juridiques, socio-économiques, sécuritaires et environnementales de la RDC.
« L’UDPS/Tshisekedi doit accompagner le président de la République dans ses efforts pour relever le pays, après la crise causée par le régime précédent. Ce soutien prend forme à travers ces assises. En effet, suite aux annonces du président de la République à Kisangani, Lubumbashi, Kalemie et Kipushi concernant la révision ou le changement de la Constitution, l’exécutif du parti a décidé de mettre en place une commission pour réfléchir à cette question au sein de notre parti », a déclaré Déo Bizubu, secrétaire général intérimaire de l'UDPS.
Un bouc émissaire, toujours l'autre
Tout comme Augustin Kabuya qui a toujours accusé et parlé en mal de l'ex-président de la RDC à chaque matinée politique, mieux sortie médiatique, Déo Bizibu, secrétaire général intérimaire de l'UDPS/Tshisekedi, issu de la fronde contre Augustin Kabuya ne rate pas non plus l'occasion pour trouver le bouc émissaire, Joseph Kabila Kabange.
Six ans jour pour jour, le parti présidentiel ne cesse d'accuser à tort ou à raison, l'ancien régime d'être à la base du blocage du bon fonctionnement des institutions.
Dans tous les secteurs, même le désordre au sein de ce parti ayant deux secrétaires généraux, deux tendances qui se disputent la présidence, le nom de Joseph Kabila y figure.
Cette politique de victimisation semble ne plus marcher car le Congolais a acquis une autre dimension de maturité politique puisque la manipulation ne passe plus.
Il faut noter que ces travaux de réflexion sur le changement ou révision de la Constitution prendront fin le 25 janvier 2025 toujours au Centre Nganda dans la commune de Ngaliema.
Aussi, quelle légitimité auront ces travaux car Déo Buzibu qui a convoqué lesdits travaux n'a pas qualité, un autre désordre.
Avec cet état d'esprit que peut-on attendre de la révision ou du changement de la Constitution avec ce parti au pouvoir qui peine à mettre de l'autre en son sein alors qu'il a tout le pouvoir : l'armée, la sécurité, la justice et la banque. Pourquoi toujours l'autre ?
La Gazette du Continent.