Massacre du 30 août 2023 à Goma : amnesty internationale et le gouvernement dos à dos !

Massacre du 30 août 2023 à Goma : amnesty internationale et le gouvernement dos à dos !

L'ONG internationale Amnesty internationale avait publié le 10 décembre 2024 de possible crime contre l'humanité et le droit de l'homme perpétré par certains hauts cadres de l'armée à Goma le 30 août 2023 lors des événements ayant fait près de 56 morts, lors des manifestations anti-Monusco selon les autorités.

La réponse du gouvernement congolais ne se fait pas attendre. Au cours de son point de presse du jeudi 12 décembre 2024, 48 heures après ce rapport, le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, annonce que l'enquête a été bouclée et les condamnés sont allés en appel. Pour lui, le rapport d'Amnesty international vient en retard, une année plus tard, alors que la justice avait déjà établi les responsabilités. Le porte-parole du gouvernement estime qu'il n'était pas nécessaire de voir les condamnés être immédiatement arrêtés.
Mais l''inquiétude de l'ONG selon Jean-Robert Senga, réside dans la publication de cette enquête dont l'on veut savoir que s'était-il passé le 30 novembre 2023 à Goma ? Aussi, l'ONG veut des condamnations, surtout les véritables poursuites judiciaires contre tous ceux qui ont participé à ces événements, notamment l'ancien gouverneur militaire Constant Ndima du Nord-Kivu devrait répondre également de ces actes, en qualité de l'autorité de  province, le commandant de la Garde républicaine, Peter Kabwe et tant d'autres.
Quel rôle aurait joué la Monusco devant cette répression de civiles non armés et assimilés à un mouvement mystico-politique Wazalendo, c'est autour de ces interrogations que se fonde l'ONG.
L'horreur dans des vidéos qui ont fait le tour du monde ce jour-là, des militaires de la Garde républicaine tiraient à bout portant sur tout ce qui bougeait autour du périmètre. L'armée avait alors parlé d'une bévue, des interpellations et suspensions ont été enregistrées à cet effet, alors que plusieurs ONG dénonçaient ce massacre des populations civiles non armées.
Pour rappel, ce groupe manifestait contre la présence de la Monusco dans la région suite à l'avancée des rebelles du M23 dans plusieurs zones du Nord-Kivu.

La Gazette du Continent.

La Gazette logo

Newsletter

Inscrivez-vous pour ne rien rater