Guerre à l’Est de la RDC : des mesures seront prises contre tous les médias qui accompagnent l’œuvre terroriste

Guerre à l’Est de la RDC : des mesures seront prises contre tous les médias qui accompagnent l’œuvre terroriste

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo a réagi fermement contre certains médias internationaux qui relayent des informations propagandistes contre l’armée congolaise.

A l’issue de la réunion du Conseil supérieur de la défense élargie et présidée le mercredi 7 janvier 2025 par le chef de l’Etat, le porte-parole du Gouvernement, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, a informé l'opinion que « des mesures seront prises dans les jours à venir contre tous les médias qui travailleraient dans le sens d'accompagner l'œuvre terroriste qui s'est faite en RDC pour l'impératif de la paix ».
A en croire le porte-parole du gouvernement, le Conseil a décidé que, dans le même esprit, les aspects judiciaires doivent se poursuivre à l’encontre des comportements et des attitudes qui sont suspects qui ne sont pas de nature à renforcer l'unité nationale ou l'union derrière les Forces armées de la RDC (FARDC).
« Pour mettre fin à cette situation d'agression, le ministre d'Etat, ministre de la Justice, mais aussi l’Auditeur général des FARDC qui participaient à la réunion, vont tous prendre des dispositions à leur niveau pour s'assurer que tout comportement qui a un caractère subversif, qui ne rentre pas dans l'objectif premier, qui est celui de la reprise de l'intégrité territoriale de notre pays, ce sont les comportements qui pourront être sanctionnés », a annoncé Patrick Muyaya.
Bien avant cette mise en garde du gouvernement congolais, le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a menacé de suspendre certains médias comme la Radio France International (RFI), TV5MONDE et France 24 pour avoir relayé des prétendues avancées des terroristes à Masisi situé dans la province du Nord-Kivu à l’Est de la RDC. Une situation qu’il qualifie d’inacceptable dans un contexte où l’intégrité territoriale est en jeu.
Le président du CSAC, Christian Bosembe, a également averti que la question de la suspension de ces médias pourrait être soumise à la plénière de l’institution si les dérives observées se poursuivent. Il a rappellé que la liberté d’expression ne doit en aucun cas servir à promouvoir le terrorisme.
Cette mise en garde marque une étape importante dans la régulation des médias internationaux opérant en RDC. Les prochains jours pourraient être décisifs pour l’avenir de leur présence sur le territoire national.

La Gazette du Continent.

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