La Chine est-elle un partenaire sérieux ? (Tribune)

La Chine est-elle un partenaire sérieux ? (Tribune)

Une grande nation se construit par le sérieux des dirigeants locaux, la moralité, des investissements directs étrangers et des investissements locaux. Des apports de tous les citoyens contribuent aux différents étapes pour un avenir meilleur de la République.

Quand notre pays se lance à travers les différents projets avec des partenaires chinois, les biens être en premier serait aux bénéfices des ses administrés, les entreprises locales pour une bonne chaîne de valeurs économiques des ruissellements monétaires dans l’échelle de la productivité nationale, avant les partenaires étrangers.

La RDC, durant plusieurs décennie, souffre du partage non équitable de ses richesses naturelles, avec nos partenaires dans l’exploitation minière, commercialisation, joint venture, à travers différents commerces internes et internationaux. La nation congolaise, exploitée sur le plan commercial depuis des années, par des différents investisseurs en économie de transition, ayant les plus des sorties illégales de fonds et la sous évaluation de nos minerais. Aucun modèle économique : les congolais et les entreprises locales, souffrent des pillages à répétition organisées aux profits des entreprises étrangères et, des intermédiaires Congolais Politiciens tout cela aux profits des pays riches qui se prêtaient aux enrichissements illicites et l’appauvrissement de l’économie nationale.

La RDC est classée 175 /189 à l’indice de développement humain en 2021. Les causes contradictoires entre la richesse naturelle et l’indifférence dans la pauvreté de l’incapacité des dirigeants à sortir de cet état, car plus de 90 % de la population nationale souffrent des partages des l’émergence économique. Les devises qui devraient retourner au pays par des exportations des minerais (RDC), demeurent à l’extérieur du pays, avec les systèmes de la CORRUPTION COMMERCIALE D’IMPORTATION ET D’EXPORTATION, LA SOUS ÉVALUATION DES MINERAIS A L’EXPORTATION. Les bénéfices aboutissent dans les poches et paradis fiscaux des hommes d’affaires occidentaux, chinois, russes, américains et nationaux. Pour nos élites Congolaises, rapportent peut en retour au pays en Milliers de $, des fonds de la corruption, volés, sous forme des Mercedes, véhicules 4 X 4, résidences Dubaï, Amérique, Europe .

Le capital du développement dont les Congolais ont besoin pour parvenir à réduire la misère ne trouve jamais le chemin de retour. Le triste événement de la ZAÏRIANISATION, que Mobutu organisa en1973, à transférer les biens privés, des commerces sous contrôle étranger à des citoyens nationaux, soit à lui même et autres dignitaires du MPR ( mouvement populaire de la révolution ), parti État, confisqua plus 1.800 entreprises appartenant aux expatriés. Ce qui a entraîné les conséquences catastrophiques pour notre économie locale et, la non confiance aux nouveaux investisseurs et investissements directs étrangers jusqu’à ce jour en RDC. Nous vivons aujourd’hui encore cette pratique de la corruption sous une autre forme aux profits des politiques, pour leurs intérêts personnels ( enfants, femmes, cousins, nièces, beau frère … ) mais pas pour les prolétaires des Partis politiques.

Les potentiels miniers congolais dans le sous-sol est toujours intacte, disponible aux investisseurs étrangers. La communauté internationale crois à relancer l’économique du sous-sol, sous les contrôles des multinationales étrangères. La RDC, par manque des investissements directs, fait toujours appel aux partenaires étrangers pour un partenariat gagnant-gagnant.

Plusieurs groupes d’expatriés font des gains illicites qui sont gérés par des systèmes organisés de détournement, des fraudes fiscales, d’extorsion de minerais, de la sous-traitance illégale, commissions occultes et diversions de fonds de l’état. Tous ces subterfuges sont accomplis par des organisations criminelles ( Ministères, Procureurs, Officiers supérieur, russes, chinois, libanais, belges, suisses, Français, ), en complicité avec les Congolais du pouvoir politique et Militaire.

Depuis le départ des colons, la plupart des nos dirigeants ne parvenaient pas à se substituer à l’impérialisme politique des blancs, jusqu’à ce jour nous subissons l’impérialisme économique, que nous vivons au XXI siècle en RDC, par des accords soit disant gagnant, gagnant pour l’étrangers mais perdant pour le Congolais. L’échec ou bien le retard que nous congolais traversons est dû à l’ingérence étrangère par des groupes des pressions externes (FMI, BANQUE MONDIALE, BAD….), en complicité avec d’autres congolais, voire la guerre à l’Est, cela profitent aux Banques étrangères et multinationales étrangères, mais pas à la population locale. Des investisseurs étrangers nous imposent à la division pour des intérêts personnels avec certains dirigeants politiques congolais, pour faciliter les exportations illégales de nos minerais.

Avec l’élection du Président Tshisekedi, une lueur d’espoir est née pour une indépendance économique souveraine de nos minerais, mais nous subissons toujours, l’ingérence des multinationales étrangers en complicité avec nos voisins directs pour maintenir l’insécurité politique et économique en RDC ( Gaz, pétrole, cobalt, cuivre…).

La Chine, un pays espoir pour la RDC en partenariat ? Je me doute, mais voyons. En ce qui concerne la Chine, où les entreprises chinoises, la corruption importée est endémique sur le plan intérieur et les sorties de fonds et minerais sont considérables. De gains illicites compromettent les espoirs d’une transition pacifique du développement économique de manière saine.

La Chine en interne, souffre d’une corruption systématique. Il serait difficile de trouver en Chine un dirigeant dont les associés ou les proches du régime sont au dessus de tout soupçon de la corruption. Pour les chercheurs chinois, 80 % des officiels communistes trempent dans la corruption. Les sorties illégales de fonds en Chine serait de 125 Milliards de $ entre (1993 à 2001). Selon FMI, la fuite des capitaux en Chine entre (2000 à 2001 ) s’élevait à 550 Milliards de yuans, soit 66 Milliards de $ et 660 Milliards de Yuans soit 72 Milliards de $. En Chine, plus de 20 à 30 Milliards de $ sortent frauduleusement annuellement du pays sous forme d’évasion fiscale, ( FMI ).

UNE QUESTION AUX CONGOLAIS : LES ENTREPRISES CHINOISES PEUVENT-ELLES VENIR EN RDC POUR NOTRE RÉUSSITE ÉCONOMIQUE OU POUR LEURS INTÉRÊTS EN PREMIER ?

Nous devons faire attention en confiant une grande partie de nos minerais à des nations douteuses, malgré les projets qu’ils nous apportent. La moralité, le sérieux doivent être la première de critère pour se lancer avec des investissements étrangers.

Dans le partenariat entre la RD Congo et la Chine, les entreprises locales congolaises sont exclues dans le contrat de 7 milliards de dollars. Pour les entreprises congolaises, il y a manque de l’économie d’échelle et de ruissellement monétaire qui pouvait permettre la création de plusieurs emplois pérennes et permettre une bonne croissance organique des entreprises locales.

Quand des sommes importantes quittent la Chine illégalement par des investisseurs chinois, que vont-ils promettre pour notre pays la RDC ? Des fonds d’argent quittant la Chine sont supérieurs à la Russie, en matière d’évasion fiscale. La falsification des prix et la manipulation dans la corruption commerciale d’importations et exportations dans différents contrats avec des partenaires étrangers et des comptes centralisateurs à l’étrangers.

Les grandes sociétés minières exploitent sans réserve nos minerais suivant ce que je nomme "modèle tout-gratos, pour eux-mêmes". Elles fouillent nos réserves naturelles à la recherche de leurs profits sans investissement social local digne des habitants de la région. Il nous faut pour nos intérêts de faire appelle à un modèle économique "CORPORATE GOUVERNANCE, COMME CHEZ BLACKROCK".

Les firmes chinoises, les entreprises étrangères en partenariat avec la Chine, déplacent des Milliards de $, pour les placer en dehors du pays. En général, les exportations chinoises sont sous facturées de 19 % en moyenne et les importations surfacturés de 20 % en moyenne aussi.

Un bien qui porte un prix en Chine, peut être faussement facturé et falsifié en Chine en Importation comme en exportation. Dans la corruption, il y’a aussi les transactions déficitaires, pour ne pas s’acquitter légalement des l’impôts, méthode applicable souvent en Chine. ( joint venture ). Les chinois ont appris à constituer des bureaux à l’étranger et des sociétés écrans. Les exportations se font à des prix bas vers des sociétés affiliées entièrement sous contrôle étranger et les importations sont reçues de celles-ci à prix forts. Les profits s’accumulent dans les compagnies offshore, tandis que la firme locale sert tant bien que mal des centaines de milliers d’entreprises en déficit ( exemple : joint venture : Gécamines ).

Une entité à l’étranger qui achète et vend, et conserve les profits s’adonne à une procédure d’exploitation normale dans le jeu de la magouille financière globale.

Ces entités et leurs sociétés écrans associées servent aussi à rapparier de l’argent en Chine sous forme d’investissement direct étranger ( FDI, foreign direct investment ), un processus que l’on nomme << ROUNDTRIPPING >>. Près de 50 % des FDI rentrent en Chine mais sont en réalité de l’argent chinois, déguisé en compagnie étrangère qui revient comme coentreprise créée avec des partenaires étrangers. Cette méthode permet aux dividendes, frais et aux redevances de sortir du pays à chaque fois. Autre méthode, les dépouillements des actifs ( SOE, stage owend entreprise ), distribuent les actifs productifs pour des sommes faibles dans les sociétés affiliées sous le contrôle des associés.

Conclusion

Le marché intérieur chinois de l’immobilier est en difficulté, de plus 17.000 milliards de dollars des dettes pour les ménages chinois. Les grands groupe immobiliers sont en faillite, les régions en difficulté des financements des entreprises en affaire avec l’état chinois. Les ménages et entreprises Chinoise sont endettés à plus 32.000 Millards de dollars.

La moitié des contrats signés avec les chinois comportent un élément frauduleux. La corruption économique coûte près de 17 % du PIB chinois par an, l’évitement fiscal comporte pour 50 % des impôts dus dans le secteur privé, les produits contrefaits et les marchandises de qualité inférieure représentent 40% de tous les produits fabriqués en Chine. Deux tiers des firmes les plus importantes produisent de faux compte rendus ( Faux état financier).

 


Aimé LAMBALA
Économiste, Expert en Haute Finances

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