Un acteur du ciel ouvre le débat sur l'aviation qui se meurt en RDC

Un acteur du ciel ouvre le débat sur l'aviation qui se meurt en RDC

"L’important est que les Congolais de tout bord, se rendent compte aujourd’hui, que l’aviation se meurt, a tweeté Stravo Papaiaonnou.

Il a affirmé que cette agonie a véritablement commencé avec Joseph Kabila qui voulait imposer une compagnie aérienne familiale (Wimbi Dira) en anéantissant toutes les autres qui pouvaient lui faire ombrage, et s’est poursuivie jusqu’à ce jour, puisque ce sont les conseils désastreux de Charles Deschrijver que suit la présidence.

Godé Mpoy essaie de délimiter le problème, mais comme il est profane, il ne peut y apporter une analyse exhaustive, relève-t-il.

Retenez que le problème de l’aviation civile se joue concomitamment sur 3 secteurs : l’Autorité (qui comprend l’Aac, la météo, le BÉA,…), la RVA et enfin l’industrie (compagnies aériennes, centres de maintenance, centres de formation, …).

Pour y remédier, cela doit se faire en 8 étapes séquentiellement et pas anarchiquement.

Lorsque les aéroports seront finalement certifiés et aux normes, après avoir mis l’Autorité au niveau recommandé par l’OACI, alors les investisseurs vont s’intéresser à la RDC, car, nous ne serons plus sur la liste noire.

L’aviation doit être également protégée de certaines taxes que n’importe quel illuminé décide de lui imposer pour enrichir son ministère ( taxes sur le tourisme, la culture, et même certains gouvernorats qui sont de véritables porcheries, … ).

Et les prix ?

"Avec la concurrence des compagnies aériennes, nous aurons des prix intéressants", fait observer Papaioannou.

Il faudra peut-être créer un Ministère de l’Aviation comme en Inde ou au Nigeria : aux grands maux les grands remèdes !

"Je rappelle que pour soulager les prix des billets et permettre de meilleurs réseaux aéroports, il faut y créer des activités lucratives comme des hôtels, des restaurants, des malls, etc dans l’enceinte des aéroports".

En résumé : pour sortir de ce bourbier, il faudra l’expertise avant les "de père et de mère".

La création de Congo Airways en surfacturant les achats, et en nommant un "pingouin" pour CEO, étaient déjà les bases d’un mort-né.

Parallèlement à cette situation, Joseph Kabila avec Mapon Matata ont empêché les opérations de Bluesky Airlines le jour du vol inaugural, sans raison, faisant condamner la RVA à la Cour Commune d’Arbitrage de l’Ohada (équivalent de la Cour de Cassation) à de très lourdes condamnations !


Augustin Matata Ponyo et Joseph Kabila Kabange

En réaction, un internaute, Eugène Salumu Iz, rappelle que remettre tout l'échec de l'aviation civile congolaise sur les seules têtes de 2 individus et réclamer que leurs biens privés soient vendus aux enchères, risque de décrédibiliser cette analyse. 5 ans après l'alternance, CAA tient le coup et pas Congo Airways.

Pour Espoir Alvin Kombo, un autre internaute, Papaiaonnou devrait arrêter d'arborer le nom du raïs pr exister sur Twitter. Joseph Kabila Kabange qui serait responsable de cette situation avait trouvé combien de compagnies viables en RDC ?

Air Zaïre existait-elle encore ? Arrêtons d'encourager la médiocrité en dédouanant ceux qui doivent rendre des comptes au peuple.

 

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