La Nouvelle Dynamique de la société civile du sud-kivu dénonce, dans un communiqué signé le 27 décembre 2024 par son porte-parole provincial, Wilfried Habamungud, avec la dernière énergie la recrudescence de l'insécurité devenue monaie courante à Kashusha dans le Territoire de Kabare en Province du Sud-Kivu.
La NDSCI renseigne que cette insécurité est caractérisée non seulement par des cas d'attaques orientées contre les plaisibles citoyens, mais aussi par des visites non désirées dans de nombreuses maisons en chantier où des hommes en tenue militaire et bien armés se livrent à des pillages systématiques des biens et matériels des chantiers dépouillant aussi les gardiens et le personnel ouvrier.
Cette structure citoyenne de défense de droits humains renseigne que cette insécurité grandissante à Kashusha risquerait de décourager tous les paisibles citoyens qui essayent d'investir à Kashusha en y construisant des belles maisons dans la philosophie de désangorgement de la ville de Bukavu. Cette insécurité et ces attaques contre les différents chantiers en construction à Kashusha risquent donc de stopper cet élan et contraindre même un mouvement contraire, à savoir l'exode rural.
La NDSCI interpelle le commendement de la 33ème Région militaire pour qu'il remette de l'ordre en sanctionnant tous les mitaires indisciplinés, notamment ceux de l'unité dite "Guépards" nouvellement déployés à Nyamunyunyi qui seraient impliqués dans cette criminalité qui met sérieusement en mal l'entente et les bonnes relations civilo-militaires.
La NDSCI déplore le dernier cas en date qui est celui de Pascal Zimujeyi, président de la jeunesse de Kashusha qui a été attaqué par ces éléments dits Guépards dans la nuit du 26 décembre 2024 le dépouillant de tout et le blessant grièvement à coups de couteau avant de tirer plusieurs balles.
La NDSCI exige des enquêtes sérieuses et demande au ministre provincial ayant en charge la sécurité de s'impliquer activement dans ce dossier pour mettre fin à l'insécurité devenue monaie courante à Kashusha en particulier et dans la province du Sud-Kivu en général.
Enfin, la NDSCI Sud-Kivu demande à la population de Kashusha à dénoncer tout mouvement suspect en collaborant avec les services de sécurité.
La Gazette du Continent.