Fortunat Biselele "Bifort" accuse les enquêteurs de l'ANR

Fortunat Biselele "Bifort" accuse les enquêteurs de l'ANR

Des photos et vidéos au contenu hautement intime et sexuel, de l’ancien conseiller du président Félix Tshisekedi, "Bifort" Biselele, ont fuité et inondé les réseaux sociaux ce week-end.

Des vidéos et des captures de lui à caractère sexuel ont circulé massivement sur la Toile.

Cet épisode risque de se muer en quasi-affaire d’État. L’ancien conseiller est sorti du silence.

L’ex-conseiller privé Fortunat Biselele Kayipangi accuse les enquêteurs de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR) d’être auteurs directs de la distribution et de la diffusion dans les réseaux sociaux des images privées tirées de ses téléphones saisis le jour de son arrestation et auxquels il n’a pas accès depuis lors. En prime, plusieurs messages circulant dans les réseaux sociaux menacent de rendre publiques d’autres images puisées des mêmes appareils de téléphone.

L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) en sigle, a condamné fermement le comportement de certains éléments des services de sécurité qui diffusent, sans gêne, des vidéos obscènes dans les réseaux sociaux. Elle vient de saisir le Procureur Général près la Cour de Cassation pour une enquête crédible.


Georges Kapiamba, Coordinateur de l'ACAJ

Il est vrai que des scandales sexuels et exposition intime détruisent les familles et compromettent très souvent l’avenir politique des personnalités politiques et publiques.

Les attaques sur la vie privée et la diffusion des vidéos à caractère sexuel montrent la violence à laquelle sont prêts des adversaires politiques pour détruire la vie privée et non les idées des personnes.

Ces affaires de chantage à la sextape sont malheureusement de plus en plus fréquentes et impliquent généralement des politiques et des célébrités.

Victime d’une folle rumeur, la sénatrice Carole Agito a réagi, son parti politique a démenti par un communiqué officiel.


Carole Agito 

« Elle n’est associée ni de près ni de loin à une quelconque entreprise criminelle de dépravation des mœurs ». Elle aurait été harcelée par des appels téléphoniques des inconnus agissant en association, se faisant passer pour des journalistes.

 

Jean-Claude Mombong

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