Embouteillages à Tshangu Kinshasa : les policiers du Groupe Mobile d'Intervention Kin-Est Pascal pointés du doigt

Embouteillages à Tshangu Kinshasa : les policiers du Groupe Mobile d'Intervention Kin-Est Pascal pointés du doigt

Bien que Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo fait face aux embouteillages montres depuis ces cinq dernières années, mais ce qui se vit dans la partie Est de la métropole, laisse à désirer et sort de tout entendement humain.

Des colonnes de véhicules aux feux rouges s'observent chaque jour qui passe sur le tronçon compris entre le pont Matete en passant par le quartier I, marché de la Liberté jusque vers le quartier III dans la commune de Masina et du quartier Kingasani dans la commune de Kimbanseke.

L'opinion toute entière est bien certaine que ce sont des conducteurs sans foi ni loi qui seraient également à la base de cette situation, mais en grande partie, ce sont des éléments de la police du Groupe Mobile d'Intervention kin-est Pascal, commis à la circulation routière qui sont pointés du doigt.

Dès les premières heures, leurs véhicules, type Nissan aux couleurs bleus, non immatriculés bloquent le passage au niveau du saut de mouton situé à l'entrée de la route Mokali - Kimbanseke et Pascal - Masina sur le boulevard Lumumba.
C'est la chasse à l'homme et le début du calvaire, explique un conducteur habitué de ce tronçon qui mène vers l'aéroport.

''Ils se pointent déjà avant 7 heures leurs véhicules pensant réguler la fluidité du trafic. Un véhicule est positionné de manière délibérée provoquant le stationnement ainsi des colonnes de véhicules, même sur le saut de mouton. Ils fouillent des véhicules non en règle, tracassent des chauffeurs et receveurs, bloquent certains moteurs en plein régime'', explique Yves Moussa, conducteur d'un bus Esprit de vie Rond-Point Ngaba, avant de charger encore ces policiers qui ne sont là que pour tracasser les conducteurs.

''On nous apprend que leurs autorités sont au courant et les envoient créer cette situation en vue de percevoir des amandes colossales qui vont dans leurs poches'', insiste cet usager du boulevard Lumumba.

Pour lui, la situation s'aggrave quand l'autre unité d'Intervention rapide, appelée ''Kabasele'', entre en danse.

''La circulation routière est perturbée. On assiste au sauve qui peut. Chaque chauffeur cherche à se frayer un passage sur l'autre chaussée déjà débordée jusqu'au bord de la chaussée. C'est l'arrêt et ceux qui sont au début du saut de mouton en descendant vers le centre-ville ne peuvent plus prendre facilement la bande à saut de mouton. Tout le monde cherche à monter au même moment à cause de la panique et pour prendre la bande à piétons pourvue que vous sortiez de cette marmaille. On peut bien nous accuser d'être fautifs, mais le responsable numéro un de ce désordre, c'est le GMI qui n'est là que pour rançonner les paisibles citoyens et plusieurs accidents ont été enregistrés à cet endroit'', a-t-il déploré.

La fluidité du transport devient un véritable casse-tête sur toutes les artères de la ville de Kinshasa qui souffre de manque des voies secondaires.
Une seule entrée et sortie vers l'est de la capitale, le train urbain Gare centrale eetl'Aéroport n'est toujours pas en service.
Les nids de poule çà et là sur le boulevard Lumumba alors que des millions de dollars américains sont sortis du trésor public dans le cadre du projet'' Kinshasa zéro trou'', sous l’ancien premier ministre Sama Lukonde.

Les nettoyeurs de véhicules, sur la chaussée occasionnent ces embouteillages pour mauvais stationnement.
Les autorités sont appelées à sanctionner les auteurs de ce phénomène qui coûte aux Kinois et Kinoises en terme de moyen, d'énergie et de temps surtout.

La Gazette du Continent.

 

 

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