Après le décès de son mari, une ex-ministre des Droits humais et ancienne journaliste sous le feu de sa belle famille

Après le décès de son mari, une ex-ministre des Droits humais et ancienne journaliste sous le feu de sa belle famille

Marie-Ange Mushobekwa, ancienne ministre des Droits humais sous le régime de Joseph Kabila et ancienne journaliste de la chaîne de télévision Antenne A, est la cible des attaques de sa belle famille qui l’accuse d’avoir tué son mari. Après une longue période de silence, elle a décidé de briser le silence cette fois-ci.

Sur son compte X, elle veut à tout pris laver son honneur qui serait souillé par les sœurs et frères de son défunt époux. Sa part de vérité publiée in extenso.

En date du 12 avril 2024, Vincent s'est réveillé avec une toux et une gêne au niveau du thorax. Il a décidé de prendre un sirop ainsi qu'une cure de Clamoxyl pendant sept jours (comme nombreux le fond dans cette situation).
Au bout d'une semaine, le 20 avril 2024, les mêmes problèmes persistaient. Je l'ai alors forcé à aller consulter un médecin. Je l'ai accompagné à la clinique Diamant où le Docteur Banza, après les analyses sanguines et radiologiques, a détecté une pneumonie basale gauche (qu'il avait minimisée). Il a ainsi prescrit l'azytromicyne à Vincent pour cinq jours.
Après cette cure, les malaises persistaient toujours. Nous sommes rentrés à la clinique Diamant le 29 avril 2024. Cette fois-là, le docteur Banza lui a fait faire un scanner, qui a montré que la situation de Vincent ne s'améliorait pas, même si celui-ci continuait à aller au travail (donc arrivait à marcher et à conduire le véhicule tout seul). Le scanner a montré qu'il avait une broncho-pneumonie. Le même médecin lui a prescrit un autre antibiotique rocephine injectable pour cinq jours.
Après ce traitement, toujours pas d'amélioration. Nous avons ainsi décidé d'aller à Paris en France pour une meilleure prise en charge (la journée nous étions ensemble chez Tata Cardinal répondre à un rendez-vous pris de longue date). La nuit du 8 mai 2024, nous avons pris le vol pour Paris.

Le 9 mai 2024, au matin, nous sommes arrivés à Paris. Vincent marchait seul et sans assistance. Son frère cadet est venu nous chercher à l'aéroport. Nous sommes allés à notre appartement pour déposer les bagages, nous doucher, puis sommes allés aux urgences à l'hôpital Ambroise Paré.
Il a été pris en charge vers 11h00 et en fin de journée, après analyses de sang, radiologie et scanner, le médecin urgentiste a décidé de l'hospitaliser en médecine interne et infectiologie.
Le 10 mai 2024, deux infectiologues sont passés le voir le matin vers 9h00, en ma présence. Ils ont dit qu'ils étaient inquiets parce qu'ils ont constaté que l'état de ses poumons s'est dégradé davantage comparativement au dernier scanner fait à Kinshasa une semaine plus tôt.
Le même jour, vers 15h00, la maman de Vincent, trois de ses frères et deux de ses sœurs sont venus lui rendre visite à l'hôpital. Vincent leur a clairement expliqué la situation, ensuite je leur ai montré tous les résultats médicaux de Kinshasa.
Étant donné que les analyses sanguines ne montraient aucune infection, aucun microbe, ni aucun virus, le 13 mai 2024, les médecins ont décidé d'effectuer une fibroscopie avec caméra, pour aller voir ce qu'il y avait réellement dans les poumons et ponctionner un liquide afin de vérifier ce qui était en train d'abîmer les poumons de Vincent. Ce liquide a été envoyé dans trois laboratoires français de grande renommée.
La famille de Vincent, Vincent et moi, avons demandé aux médecins s'il pouvait s'agir d'un empoisonnement (nous étions très inquiets de voir que les prélèvements sanguins ne donnaient aucune piste claire). Les médecins étaient formels : non il ne s’agissait pas d’un empoisonnement. Sinon, la fibroscopie et le scanner auraient montré des lésions au niveau d'œsophage, de l'estomac, du foie et les reins auraient du mal à fonctionner. Or tous ces organes étaient intacts.

En attendant l'arrivée progressive des résultats en provenance des trois laboratoires, Vincent a commencé à désaturer (oxygène à 88 %) et à faire des fortes fièvres.
Le 24 mai 2024, il a été conduit en soins intensifs, sous oxygénothérapie. Les médecins ont finalement décidé de le mettre sous antibiotiques probabilistes.
Au bout de cinq jours, ce traitement n'ayant pas marché, Vincent a été conduit en réanimation. Il était conscient et parlait. Sa maman, ses frères et sœurs venaient chaque jour à l'hôpital où moi j'avais une autorisation spéciale de rester aux côtés de Vincent de 9h00 à 22h00 à la demande de Vincent. Il avait peur de rester seul à l'hôpital.
Quelques jours plus tard, les médecins qui avaient mobilisé tous les grands pneumologues et infectuologues de France (selon eux) par visio-conférence, pour le cas de Vincent, nous ont annoncés qu'ils avaient finalement fait un diagnostic. Vincent était atteint d'une maladie auto-immune qui poussait ses anticorps à attaquer son propre corps, en particulier ses poumons qui étaient très abîmés. Un protocole a été directement mis en place avec l’aval de Vincent, sa famille et moi.
Mais malheureusement, ce traitement n'a pas non plus marché. Les médecins ont décidé de l'intuber pour pouvoir mieux le soigner (La sœur aînée de Vincent et moi étions là ensemble). Vincent a donc été placé en coma artificiel le 3 juin 2024 dans la matinée.
La soeur aînée de Vincent et moi étions à son chevet chaque jour, main dans la main, luttant et priant ensemble. Le 12 juin 2024, Vincent a commencé à agoniser. Son état a commencé à se dégrader devant sa sœur aînée et moi. Celle-ci a alerté les autres membres de leur famille. La nuit du 12 au 13 juin 2024, Vincent a fait un arrêt cardiaque. J'étais à l'hôpital avec deux de ses sœurs. C'était très douloureux.
Vers 3h00 du matin, son grand-frère Ambroise nous a rejoint dans la chambre où Vincent était encore couché, sans vie. C'est là que mon cauchemar a commencé. Ambroise a commencé à me menacer de me frapper et de me tuer, disant que c'est moi qui ai tué Vincent... Pourquoi je n'ai pas pris soin de le conduire vers la médecine traditionnelle avant de l'emmener en France. C'est Ambroise qui a commencé à appeler les gens à Kinshasa et ailleurs pour dire que j'ai tué Vincent. Ses deux grandes-soeurs présentes ont pris ma défense sur le champ, mais Ambroise, soutenu par sa sœur Marie-Jeanne (avec qui je ne m'entendais pas du vivant de Vincent) ont continué à répandre des insultes et des mensonges pour me salir par pure méchanceté, disant à d'autres copains à Vincent "on doit tout faire pour la discréditer dans la société "... "elle ne va plus jamais se relever ".
Je vous épargne d'autres détails extrêmement méchants que vous ne pouvez pas imaginer venant des personnes censées être "civilisées" pour avoir vécu longtemps en Europe. Maintenant je dis stop. ça doit cesser.
Ce que je dis ici, je vais le soutenir devant n'importe quel juge parce que c'est la vérité
A ce stade, je m'interdis de publier le rapport médical détaillé de Vincent signé par ses médecins en France, ainsi que celui de Kinshasa, signé par les médecins de la clinique diamant.
je suis fatiguée. je doit laver mon nom!!!

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