Les dirigeants des 8 pays sud-américains qui partagent le plus grand bassin forestier du monde se réunissent autour du président brésilien Lula da Silva dans ville nordique de Belém. Le président du Brésil, dont le pays abrite 60 % de la forêt amazonienne, est entouré à Belém de ses homologues de la Bolivie, de la Colombie et du Pérou, tandis que l'Equateur, le Guyana et le Suriname y sont représentés par des ministres.
Luiz Inacio Lula da Silva a mentionné que "la lutte contre la déforestation était fondamentale pour faire face à l'aggravation sévère des changements climatiques". Il a appelé les pays amazoniens à mettre en place des mesures communes "urgentes" pour freiner la destruction de la plus grande forêt tropicale de la planète.
Pour le président Lula, le sommet de Belém sera un « tournant » dans la lutte contre le réchauffement climatique. La journée inaugurale a été consacrée aux discussions internes entre les pays amazoniens. A partir du mercredi 9 août 2023, les invités et autres partenaires qui partagent la même préoccupation de la sauvegarde des trois grands bassins forestiers de la planète vont entrer en danse.
Pour la première fois sous un format élargi, le président Félix-Antoine Tshisekedi s'exprimera devant les dirigeants des pays de l'Amazonie et ceux de Bornéo Mékong. Le Sommet de l'Amazonie est une initiative visant à favoriser la coopération entre les pays amazoniens et d'autres partenaires en faveur du développement durable de la région.
À travers le concept de "RDC, Pays-Solution", le pays a lancé trois messages clés. D’abord, la République Démocratique du Congo est consciente de son leadership climatique naturel et du rôle qu'elle doit jouer pour la transition écologique et la stabilisation du climat de la planète.
Ensuite, la République Démocratique du Congo a décidé d'améliorer progressivement la gouvernance de son patrimoine naturel et de lutter plus efficacement contre l'extrême pauvreté de sa population. Car, la pauvreté demeure la cause première de la déforestation dans tout le pays et dans le Bassin du Congo.
Enfin, la République Démocratique du Congo demande une compensation plus équitable pour les efforts qu'elle devra fournir pour préserver ses forêts. Elle devra combattre les principaux facteurs de déforestation en commençant par l'insuffisance d'approvisionnement en électricité, l'agriculture sur brûlis et l'exploitation forestière anarchique.
La participation de la République Démocratique du Congo offre plusieurs opportunités notamment, informer sur les efforts en cours visant à améliorer la gouvernance des ressources naturelles entrepris par différents acteurs dans le but d'attirer des partenariats et apprendre et recueillir des recommandations pour améliorer la gouvernance des ressources naturelles en RDC et dans le Bassin du Congo.
La Gazette du Continent