Alphonse Ngoy Kasanji dit Ngokas a acheté sa parcelle située dans la commune de la Gombe-Kinshasa auprès de Monsieur Keller qui est de nationalité juive, écrit-il sur son compte X.
C’était un morcellement dont la Banque centrale du Congo a acheté une partie et lui une autre.Curieusement, c’est seulement lui qui est dehors avec son titre, mais la Banque centrale a fait de sa partie, la résidence de son gouverneur. Il y vit tranquillement sans tracasseries.
Dans l’après midi du 3 mai 2025, le ministre d’État ministre de Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a consacré 3 heures avec ses conseillers, pour le confronter à Gabriel Mokia, un opérateur politique, qui occupe illégalement sa maison sur l'avenue Roi Baudouin dans la commune de la Gombe, Kinshasa. Il ressort de l’audition que Mokia reconnaît devant le ministre d’Etat Mutamba qu’il ne dispose pas de certificat d’enregistrement de cette villa, et qu’il a fait plusieurs tours chez le Conservateur des titres immobiliers avec une "ordonnance illégale" pour opérer frauduleusement la mutation, écrit Ngoy Kasanji. Celui-ci lui exige un jugement coulé à force de la chose jugée pour qu’il puisse procéder à une quelconque mutation.
"Comme il n’en pas, il vit chez moi sans papiers, mais na nko avec certains appuis politiques. Le ministre d’Etat voulant connaître l’origine de la vente publique tant vantée par Mokia, il dit que c’est à la suite de la perte du certificat d’enregistrement de sa parcelle de Kingabua qu’il avait hypothéquée à l’ Union Zaïroise des Banques (UZB) et lors de pillages des années 1995".
Ayant emprunté une somme dérisoire selon ses propres mots, pour dédouaner sa marchandise, il avait alors sollicité un prêt auprès de l’UZB en garantissant sa maison. Après avoir fait condamner l’UZB en complicité avec les juges pour lui payer 11 millions de dollars pour juste la perte de son certificat d’enregistrement d’une maison située à Kingabua dont la valeur n’atteint pas deux cent mille dollars, et dont il a finalement obtenu le duplicata après avoir saccagé et saigné cette banque en millions de dollars et trois grosses villas dont seulement la mienne qu’il a reçu à occuper sans jugement et sans certificat d’enregistrement, note Ngoy Kasanji.
A la question de savoir la procédure à engager en cas de perte d’un certificat d’enregistrement, le ministre d’État lui dit qu’on devait s’adresser au conservateur pour l’établissement du duplicata, au lieu de faire condamner toute une banque aux dommages intérêts incroyables.
"Le ministre d’Etat Contant Mutamba nous a dit être suffisamment éclairé du dossier, et qu’il va travailler avec son cabinet pour décider en tant que ministre de la Justice et Garde des Sceaux pour que justice soit faite à qui de droit".
"Chers compatriotes, vous êtes vous arrivés de vivre ma situation où un type sans titre de propriété occupe votre propriété foncière, d’une valeur de plusieurs millions de dollars, sans certificat d’enregistrement et sans un jugement coulé à force de la chose jugée ?", s'est demande l'ancien gouverneur. "C’est cela que moi je vis dans mon pays d’origine où je suis d’ailleurs législateur, à plus forte raison ceux qui sont sans repères ?"
Ngokas espère que le temps consacré par le ministre d’État Constant Mutamba lui a permis de découvrir ce réseau mafieux des personnes qui doivent normalement faire la prison, "comme Mokia qui a fait du mal au patrimoine des entreprises publiques, de l’Etat et de beaucoup de particuliers en collaboration avec les juges véreux et certains politiques qui n’ont pas de sens républicain".
Ngokas attend de pieds fermes, retourner dans son patrimoine immobilier, après 4 ans de privation punitive de jouissance.
"Quand j’ai appris de Mokia que le conservateur refuse d’opérer la mutation faute du jugement, j’ai compris qu’il y a encore des congolais qui ont une conscience professionnelle et patriote juste. Que Dieu le bénisse. 4 ans, c’est trop. L’urgence s’impose car la justice c’est le bras séculier d’une Nation".
La Gazette du Continent.