Dans un contexte marqué par l'escalade des conflits dans la province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, le Général Peter Chirimwami, à la tête de l'exécutif provincial, a tenu des discussions cruciales le lundi 5 février 2024 avec une délégation des Nations Unies, dirigée par le Secrétaire Général Adjoint, Jean-Pierre La Croix, à Goma.
La réunion a souligné la préoccupation soutenue de la communauté internationale face à la situation critique dans la région, avec un appel pressant à intensifier les efforts humanitaires. La délégation a insisté sur la nécessité d'apporter une assistance immédiate aux populations affectées par l'instabilité sécuritaire, en particulier dans les zones sous le contrôle des rebelles du M23, selon les rapports alarmants des organisations de la société civile.
Le Secrétaire Général Adjoint a déclaré que "le degré d'attention porté à la République Démocratique du Congo reste extrêmement élevé. Nous sommes déterminés non seulement à maintenir nos actions, mais aussi à les intensifier".
En parallèle, les États-Unis d'Amérique ont réitéré leur appel à la République du Rwanda pour mettre fin à son soutien aux rebelles du M23. Dans un communiqué publié ce même lundi, Washington souligne l'importance du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale, appelant le Rwanda à retirer immédiatement ses forces du territoire congolais.
"Nous appelons de nouveau le Rwanda à cesser de soutenir le M23 et à retirer immédiatement les Forces armées rwandaises du territoire congolais, étant donné que leur appui à ce groupe armé n’a servi qu’à déstabiliser davantage l'est de la RDC", indique le communiqué du gouvernement américain.
Malheureusement, pendant que ces appels sont lancés, de nouveaux combats font rage à Masisi, notamment à Mweso, où l'armée congolaise bombarde les positions du M23. Ces affrontements entraînent des déplacements massifs de populations, accentuant la crise humanitaire dans la région.
Magloire Mutulwa
