Plus de cent civils captifs ont été libérés le 31 octobre 2024 dans la province de l’Ituri par les forces conjointes des armées congolaise (FARDC) et ougandaise (UPDF) au cours de l’opération Shujaa.
Ces libérations, annoncées par la Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH) à Irumu, surviennent après plusieurs jours d’efforts intensifs pour sécuriser les zones situées entre le territoire de Beni, au Nord-Kivu et Irumu, en Ituri.
Le coordonnateur de la CRDH, Christophe Munyanderu, a salué le travail accompli par les forces armées et a appelé à la poursuite de telles opérations pour libérer d’autres civils qui pourraient encore être retenus par les ADF, un groupe rebelle accusé de multiples exactions dans la région. La CRDH encourage les forces de sécurité à poursuivre leurs efforts et à renforcer les opérations de terrain pour restaurer la paix.
Les autorités militaires congolaises rapportent que ces actions visent à démanteler les bases des ADF, responsables de violences prolongées contre les populations civiles, notamment des enlèvements et des massacres. L’opération Shujaa, menée conjointement avec l’Ouganda, est un symbole de la coopération bilatérale pour sécuriser les zones frontalières.
Cette libération intervient dans un contexte sécuritaire encore fragile, les forces armées continuant de lutter contre des groupes armés actifs dans les régions de l’Est de la RDC. Les autorités locales appellent les habitants à collaborer avec les forces de l’ordre pour faciliter ces opérations et limiter les risques d’enlèvements.
La CRDH exprime également le souhait que les conditions de sécurité soient stabilisées afin de permettre aux habitants de mener une vie normale et de réduire l’impact des conflits sur la vie quotidienne des civils.
Magloire Mutulwa