Assemblée nationale : répartition des postes au bureau définitif

Assemblée nationale : répartition des postes au bureau définitif

La plénière chargée de décider de la répartition des postes au sein du bureau définitif a eu lieu le mercredi 17 avril 2024. Elle s’est clôturée aux heures avancées de la soirée.

A l’issue de cette séance, les députés se sont accordé sur cette répartition, selon les prescrits du règlement intérieur. La majorité s’est offerte les postes de président, 1er vice-président, 2ème vice-président, rapporteur, questeur et questeur adjoint alors que l’opposition politique qui ne compte que 28 députés au sein de l’Assemblée Nationale se contente d’une part bien congrue du poste de rapporteur adjoint.

Pour régler cette question, le bureau d’âge a proposé la mise en place d'une commission paritaire majorité-opposition constituée de 31 membres dont 16 membres pour la majorité et 15 membres pour l’opposition. Cette commission ad hoc avait pour mission de décider de la répartition de 7 postes du bureau définitif de l'Assemblée Nationale.

La commission ad hoc devait se réunir pendant une heure dans la salle des Banquets du Palais du peuple. Au bout de plus d’une heure, la commission n’a pas pu dégager le consensus autour de cette répartition. Elle a donc dressé un procès-verbal de constat d’échec qu’elle a soumis à la plénière. Et c'est donc sur base de ce procès-verbal que la plénière a décidé en toute souveraineté de la répartition des postes au bureau définitif.

Le débat en plénière a balisé la voie et décidé de la clé de répartition. L’opposition s’en sort avec le poste de rapporteur adjoint.

Alors que la majorité s’adjuge les postes de président, 1er vice-président, 2ème vice-président, rapporteur, questeur et questeur adjoint.

Pour la suite du processus de mise en place du bureau définitif, le bureau d’âge établira un calendrier pour l’élection du bureau définitif dans le prochain jour et il sera affiché.

Pendant ce temps, les concertations vont se poursuivre.

Ce énième report de l'élection et l'installation du bureau définitif de l'Assemblée Nationale causent préjudice à la mise en place des institutions, notamment le gouvernement malgré qu'il n'est pas publié devrait recevoir la confiance du Parlement, bien entendu après son investiture.

 

JP

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