Le ciel semble s'obscurcir entre le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe et son deuxième vice-président, Christophe Mboso, eu égard des incidents qui se sont produits le mardi 11 juin 2024 au Palais du Peuple en marche de l'investiture du gouvernement Suminwa.
Tout commence avec ce débordement des militants, bien identifiés, avec calicots et banderoles, venus de camp Luka dans la commune de Ngaliema, membres du parti politique CDR de Christophe Mboso qui ont forcé la barrière pour pénétrer dans l'enceinte du Palais du peuple. Informé de toutes ces bousculades, Vital Kamerhe est sorti de son bureau pour calmer les esprits des uns et des autres.
Le deuxième incident, qui sera mal perçu dans le camp Kamerhe, est l'entrée tardive de Christophe Mboso au Palais du peuple, sous les applaudissements frénétiques de quelques députés et militants, alors que les autres membres du bureau étaient déjà sur le point de s'installer et débuter la plénière.
C'est au cours de la séance où la situation va se détériorer avec ce comportement des militants du parti politique du deuxième vice-président de l'Assemblée nationale.
Vital Kamerhe qui n'en pouvait plus, a usé de tout son pouvoir pour imposer le calme au Palais du peuple.
Il tire sur son deuxième vice-président : ''Honorable Mboso, demandez à vos militants de garder le silence. S'ils continuent, je vais vous demander vous-même d'aller les faire sortir'', a prévenu Kamerhe qui n'en pouvait plus.
Cet appel de Kamerhe qui paraît comme une interpellation à son 2ème vice-président, sonne comme une réplique à toutes ces provocations orchestrées contre lui selon plusieurs analystes.
Mboso et son camp sont restés nostalgiques face à ce triomphe de Vital Kamerhe aux primaires de l'Union sacrée destinées à la présidence du bureau de l'Assemblée nationale.
En son temps, les deux états-majors s'étaient livrés à des invectives dans le but d'affaiblir son adversaire. A ce stade, une cohabitation semble être difficile entre les deux hommes car ces signaux avant-coureurs le prouvent à suffisance.
La Gazette du Continent
