TGI/Kalamu : la parcelle n°3 de l'avenue Gemena à Ngiri-Ngiri au coeur d'un conflit à Kinshasa

TGI/Kalamu : la parcelle n°3 de l'avenue Gemena à Ngiri-Ngiri au coeur d'un conflit à Kinshasa

La Fondation Congolaise pour la Promotion des Droits humains et la Paix (FOCDP), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l'homme et de lutte contre l'impunité, dénonce le terrorisme judiciaire perpétré par le magistrat Mulendo du Parquet de Grande Instance de Kalamu avec l'inspecteur judiciaire Sadi contre la succession Pedro Sébastien. La Fondation Focdh déplore l'entreprise terroriste décriée par la population. Lequel terrorisme intimide la population qui ne sait plus à quel Saint se vouer, alors que le Procureur Général près la Cour de Cassation ne cesse d'aménager aucun effort contre les abus de pouvoir des magistrats.

En clair, en date du mardi 12 septembre 2023, des policiers à bord d'un véhicule sous la coordination de l'Inspecteur judiciaire Sadi ont envahi le patrimoine de la succession Pedro Sébastien, avec un mandat d'amener signé par le magistrat Mulendo.

Cette action téméraire avait semé la panique et la désolation dans le quartier durant toute la journée. Sans aucune invitation préalable du parquet, les policiers porteurs du fameux mandat d'amener vont arrêter un héritier au nom de Jean-Pierre Biampanga, qui était présent à son domicile, déplore ma Fondation Focdh dans un communiqué de presse datant du 16 septembre 2023.

Ce dernier passera une nuit au cachot du parquet avant de le transférer à la Prison centrale Makala sans motif pénal, mercredi 13 septembre 2023, indique Me Marie-André Kito Masimango, coordonnateur national de Focdh.

D'après la Fondation Focdh, le magistrat Mulendo et l'Inspecteur Sadi veulent obtenir des héritiers, leurs signatures pour faciliter la vente illicite de la parcelle située au numéro 3 de l'avenue Gemena dans la commune de Ngiri -Ngiri, qui est un bien commun de la succession, et ce, au mépris express du testament du decujus.

Jusqu'à présent, Biampanga passe ses plus mauvais jours à la Prison Centrale de Makala sans aucun secours, dénonce Me Marie-André Kito Masimango. Il a martelé que l'Inspecteur Sadi exige de la famille de la victime cinq cents dollars américains pour sa libération.

Dans sa note à la presse, la Focdp fait appel aux autorités judiciaires, en particulier au Procureur Général près de la Cour de Cassation et au Procureur Général près la Cour d'Appel de Kinshasa - Gombe d'ordonner la libération de Biampanga ; de garantir la sécurité des héritiers de la succession Pedro Sébastien et de sanctionner le magistrat Mulendo et son acolyte, l'Inspecteur judiciaire Sadi conformément à la loi.


MK

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