Le patron des transporteurs de la ville de Kinshasa maintient donc la nouvelle grille tarifaire.
C’était à l’issue d’une réunion qu'il a tenue le lundi 13 janvier 2025 avec les associations des chauffeurs du Congo. Le ministre provincial des Transports de Kinshasa a cependant noté la nécessité de renforcer la sensibilisation pour une bonne appropriation de ces nouveaux tarifs.
Entre-temps, au deuxième jour de cette grève, c'est la population qui en paye le prix. Des colonnes de marcheurs sont visibles sur plusieurs axes routiers de Kinshasa. Certains font de très grandes distances à pieds faute de moyens des transports.
Il faut être bien armé avec sa poche. Car la course d'un taxi-moto a doublé à cause de la rareté des bus sur le terrain.
Quelques chauffeurs épris de bonne foi travaillent quand-même sous menace de leurs collègues qui se sont constitués en petits groupes pour s'attaquer à ceux qui n'ont pas respecté le mot d'ordre des grévistes.
L'année 2025 démarre mal dans ce secteur où les Kinois sont sacrifiés par manque d'une politique des transports. Seuls les privés font la loi, car la seule entreprise de transports au Congo, Transco, peine à desservir toute la capitale confrontée à une voirie totalement d'accord dégradée.
La Gazette du Continent.
