Trois cas de Monkey Pox enregistrés à l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa mais la maladie est sous contrôle

Trois cas de Monkey Pox enregistrés à l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa mais la maladie est sous contrôle

3 cas confirmés de Monkey pox sont pris en charge à l'Hôpital Général de Référence de Kinshasa (Ex-Mama Yemo). 3 autres cas suspects sont sous analyse à l'Institut national de Recherche Biomédicale (INRB). C'est le directeur du programme national de lutte contre le Monkey Pox qui l'a annoncé le 25 août 2023 à Kinshasa. Dr Norbert Shongo Lushima a rassuré que dans la ville de Kinshasa la situation épidémiologique est sous contrôle. Il a prié la population de contacter le numéro vert 42502 ou le numéro d'alerte 081 18 84 548 en cas de suspicion d'un cas.

Le directeur du programme national de lutte contre le Monkey Pox recommande à la population kinoise l'hygiène des mains. Il a précisé le vaccin contre le Monkey Pox déjà disponible sera validé à la fin du mois de septembre 2023. « C'est pour la première fois que nous avons des cas de maladie de Monkey Pox à Kinshasa. Monkey Pox est une maladie qui sévit dans notre pays depuis 1970. Elle a commencé à Basankusu dans la province de l’Equateur. Cette maladie se trouve dans 23 provinces sur 26. Mais c'est la première fois que nous avons des cas que nous avons confirmés à Kinshasa ».

Le premier cas si pas tous les cas sont venus de la province du Mai-Ndombe dans une baleinière. Toutes les personnes sont internées à l'Hôpital Général de Référence de Kinshasa. Les médecins suivent tous ces cas qui évoluent de la bonne manière, y leurs contacts. « Jusque-là, il n'y a encore rien d'alarmant parmi les trois cas. Donc c'est ça la situation que nous avons maintenant pour Kinshasa. Il faut aussi savoir que c'est une maladie que nous avons depuis plus de 53 ans que nous avons cette maladie au Congo. Nous autres, nous sommes des spécialistes pour la surveillance de cette maladie ».

C’est depuis plus de 25 ans que le Dr Norbert Shongo Lushima a nommé directeur de programme de lutte contre cette maladie. Il dispose d’une longue expérience en cette matière. « Nous, on soulevait tous les cas d'éruptions qui viennent à Kinshasa. Mais à chaque fois, c'était négatif, mais cette fois-ci c'est positif. Actuellement, la situation est sous contrôle du point de vue de la prise en charge. Il n'y a pas à s'alarmer. On ne porte pas de masque comme dans COVID-19 parce que la contagiosité est directe ».

Pour contracter cette maladie, il faut toucher le malade physiquement, sans protection et sans gang. C'est à ce moment-là qu’une personne pourrait la contracter. Des personnes qui sont malades ont des éruptions comme des varicelles graves. La maladie commence par la figure accompagnée de fatigue extrême. La personne qui en souffre ne donne pas la force de se déplacer.

La RDC a un protocole de traitement. L’équipe a des sites avec un médicament spécifique. Cette équipe attend la finalisation de tout le processus. Les médicaments seront d'application dans les tout prochains jours et même le vaccin. « Nous aurons d'ailleurs une grande réunion à la fin du mois de septembre 2023 pour valider ce vaccin. Moi-même j'ai reçu ces vaccins. Quand on va valider ces vaccins au mois de septembre, on va l’utiliser surtout dans les provinces où il y a beaucoup de cas ». Lorsqu’un cas est détecté, le suspect a des éruptions et il fait la fièvre avec des éruptions qui apparaissent au niveau des paumes des mains ».

Cette équipe organise un centre de traitement national de Kinshasa à partir de l'Hôpital Général de Référence de Kinshasa. « Nous verrons au fur et à mesure s'il aura encore des cas. Pour être un cas, il faut être en contact avec un autre cas. On ne l'est pas comme le cas Covid-19 ». Le Dr Norbert Shongo Lushima conseille la population à observer l'hygiène des mains. Le lavage des mains avec du savon est une mesure universelle qui est efficace. En période d'épidémie, comme c’est le cas, il faut renforcer l'hygiène de mains. C'est ce qu’il conseille comme mesure importante à observer.

La maladie de Monkey Pox est endémique en Rd Congo. Des premiers cas ont été enregistrés en République Démocratique du Congo depuis 1970. Les dernières statistiques de janvier 2023 à ce jour révèlent que 23 provinces sur les 26 que compte le pays sont touchées. La province de l’Équateur notifie plus de cas suivis de Maï-Ndombe, du Sankuru et de la province de la Tshopo. La RDC a enregistré 9.053 cas dont 481 décès.

 

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