Le 6 octobre 1981, tandis qu'il assiste dans un stade du Caire à un défilé militaire à l'occasion de la fête nationale, Anouar el-Sadate est assassiné par des soldats islamistes. Il est mort parce qu’il avait tendu la main à Israël , pour avoir cédé à la reconnaissance de l’État hébreu , sans obtenir en échange plus que quelques arpents de terre.
Mis au ban d’une bonne partie du monde arabe à la suite des accords de Camp David, des salves ont été tirées en l'air en signe de réjouissance à l'annonce de sa mort dans le monde arabe.
Tous les dirigeants occidentaux avaient fait le déplacement pour les obsèques.
Sadate est mort à l’âge de 63 ans, la main droite bandée, vers 20 heures, le vice-président Hosni Moubarak annonce à la télévision la mort de Sadate, aux termes de la Constitution, il assurera la présidence jusqu’à sa chute , suite à la contestation de la rue - Le printemps arabe-, le 11 février 2011.
Que reste-il de Sadate ? Il y a deux Sadate : un homme de paix et de courage, un héros de légende qui a fini en martyr pour certains ; et pour d’autres -celui des Arabes en particulier-, un traître qui a vendu son âme au diable et, par la même occasion, la cause sacrée des Palestiniens
Jeanclaude Mombong