Nord-Kivu : les journalistes déplacés exigent protection et sécurité face à l'insécurité à Goma

Nord-Kivu : les journalistes déplacés exigent protection et sécurité face à l'insécurité à Goma

Les journalistes déplacés de guerre, réfugiés à Goma, ont dénoncé des agressions répétées, mettant en lumière l’insécurité à laquelle ils sont confrontés.

Dans une déclaration publiée le 12 novembre 2024, la Synergie des Journalistes Déplacés (SJP) a répertorié plusieurs cas, dont celui de Patience Chuhuzo Ngorora, reporter de la Synergie Sauti ya Wahami, récemment agressé et pillé par des hommes armés dans le quartier Ndosho, à l’entrée de Cajed.
Les journalistes déplacés, qui ont fui les zones de conflit de Rutshuru, Masisi, Nyiragongo et Lubero se sentent de plus en plus vulnérables dans leur lieu de refuge. Leur rassemblement en synergie vise à sensibiliser les autorités et l’opinion publique sur leur situation, espérant des mesures de protection plus adaptées.
Ce climat d’insécurité affecte gravement leur capacité à exercer leur métier, alors même qu’ils continuent de couvrir des sujets sensibles, souvent au péril de leur vie. Malgré la fuite des zones de conflit, ces journalistes restent exposés à des menaces et à des agressions dans les quartiers de Goma où ils résident.
La SJP, par le biais de ses porte-paroles, appelle les autorités locales et les organisations de défense des droits de l’homme à garantir leur sécurité et à permettre une liberté d’expression sans crainte de représailles.
La déclaration de la SJP illustre la persistance de la violence qui rend encore plus difficile l’exercice de la profession journalistique dans des régions en proie à l’instabilité et à l’insécurité.

Magloire Mutulwa

La Gazette logo

Newsletter

Inscrivez-vous pour ne rien rater