Plusieurs habitations de la commune de Karisimbi, dans la ville de Goma, ont été cambriolées dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 août 2024 par des personnes non identifiées. Un jeune garçon a été atteint en début de la soirée du mardi par une balle perdue. C'est le président de la société civile de Karisimbi qui a annoncé la nouvelle.
Christian Kalamo l'a dit avec beaucoup de regret. "Nous continuons à constater la persistance des cas de meurtre, de cambriolage et de tracasseries de toute forme dans beaucoup de quartiers de la commune de Karisimbi. Dans la nuit de mardi à mercredi, nous avons enregistré beaucoup de maisons qui ont été cambriolées au niveau du quartier Ndosho. Un jeune garçon d'environ 20 ans a été victime de fusillade au niveau du quartier Mbunga". Cet incident est survenu aux environs de 19 heures. Les auteurs ne sont pas encore identifiés par manque d'enquêtes sérieuses.
"C'est une occasion de demander aux autorités urbaines de mener des enquêtes pour que les auteurs subissent la rigueur de la loi. Il ne faut pas que chaque fois qu'on tue, les autorités n'agissent pas". Une occasion pour la société civile de Karisimbi de demander aux autorités provinciales de diligenter des enquêtes pour que les auteurs de cette insécurité subissent la rigueur de la loi.
"Tous les bandits aujourd'hui et tous les 40 voleurs s'identifient aux patriotes Wazalendo. Nous faisons appel au commandant des unités des vrais Wazalendo de bien encadrer et de bien gérer leurs éléments".
Le gouverneur de la provinciale du Nord-Kivu avait enjoint tous les vrais Wazalendo de rejoindre les Forces armées de la République Démocratique du Congo sur les lignes de fronts afin de permettre aux services de sécurité de la ville de Goma de bien traquer tous ces faux Wazalendo qui ternissent l'image de ces compatriotes.
La société civile de Karisimbi pense que les services de sécurité de la ville de Goma devraient traquer tous les militaires en divaguation qui sont hors service ou hors des heures de service.
Des militaires ou des hommes en uniforme se promènent partout, dans les Nganda, dans des rues...
Il est un fait qu'ils sont des militaires des Forces armées de la République Démocratique du Congo mais ce sont des éléments incontrôlés. Ils commettent des erreurs et des bavures inadmissibles.
"Nous demandons au gouverneur de la province du Nord-Kivu d'instruire les autorités urbaines de la ville de Goma de mettre en application des notes circulaires qu'il a établies pour aboutir à une solution contre cette insécurité ambiante qui mine la ville touristique de Goma".
La société civile de Karisimbi prie la population de la commune de Karisimbi en particulier et de la ville de Goma en général d'être aux aguets à tout moment et de dénoncer tout mouvement suspect dans des quartiers et voir de toutes les maisons qui abritent des hommes armés ainsi que les maisons de tolérance.
Pour la société civile de Karisimbi, la population devrait bien travailler avec des autorités de base, avec des agents des services de sécurité et de dénoncer tout mouvement suspect qui peut porter atteinte à la sécurité des personnes et de leurs biens.
Les habitants de la ville de Goma sont exhortés de ne pas céder à ce genre de panique.
"Nous sommes en train de vivre l'enfer dans la ville de Goma avec des meurtres. Faisons attention puisque cette insécurité profite à l'ennemi qui voudrait couper notre relation et notre confiance avec nos autorités".
Christian Kalamo prie les habitants de la ville de Goma d'apporter leur confiance aux agents de force de l'ordre. "Soyons un et indivisibles. Soyez tous derrière nos commandants et nos autorités urbaines pour que nous puissions réussir à vaincre cet ennemi".
Pour le président de la société civile de Karisimbi, l'autorité provinciale est contraint d'appuyer les sous commissariats et les bureaux de la police nationale congolaise avec des hommes bien formés.
"Beaucoup de jeunes policiers sont devenus des agents de la police de circulation routière et nous laissent les vieux de troisième âge. Les moyens logistiques ne sont pas suffisamment alloués à nos policiers dans les sous commissariats et les commissariats. Voilà la raison pour laquelle nous demandons au gouverneur de province du Nord-Kivu de les appuyer par ces jeunes qui ont encore la force physique et qui passent toute la journée dans des carrefours pour s'attaquer à des conducteurs des motos et de chauffeurs des véhicules. Nous sommes un pays riche mais que personne ne nous trompe qu'il n'y a pas d'argent. C'est la population qui est délaissée. C'est nous qui sommes victimes. Nous demandons à l'autorité provinciale de faire de son mieux pour renforcer les commissariats de police par ces jeunes policiers qui sont dans des carrefours de la ville de Goma et leur fournir des moyens logistiques pour faire sentir aux bandits la présence de l'autorité de l'Etat".
La Gazette du Continent