RDC/Présidentielle 2023 : en meeting, le président-candidat Félix-Antoine Tshisekedi appelle à ne pas croire « aux candidats de l'étranger »

RDC/Présidentielle 2023 : en meeting, le président-candidat Félix-Antoine Tshisekedi appelle à ne pas croire « aux candidats de l'étranger »

Pour son premier meeting de campagne, le président candidat a gagné son pari, le stade a été rempli par les militants de l’UDPS et de l’Union sacrée.

Devant plus de 70.000 partisans survoltés, le président a durci le ton de sa campagne présidentielle et accusé, sans les nommer, « les candidats de l’étranger », ceux qui n’aiment pas le Congo. Il a dénoncé leurs mensonges.

Même s’il a souhaité un débat d’une certaine tenue, le président Félix Antoine Tshisekedi a longuement opposé sa politique, expression de son amour de la RDC et de la bénédiction de Dieu, aux propositions de ses deux principaux rivaux - qu’il a soigneusement évité de citer-reflet de ceux qui roulent pour l’étranger et n’aiment pas les Congolais.

Il a fustigé le président rwandais Paul Kagame et les ennemis de la RDC devant un stade rempli.

Il a promis de défendre les intérêts de la RDC et de son peuple jusqu'à la dernière goûte de son sang.

« : Même si je dois donner ma vie pour vous, je le ferai. Rien de mal ne vous arrivera tant que je serai là ».

Tant qu’il sera à la tête de ce pays, aucune portion du territoire de ce pays ne lui sera amputée.

« Ceux qui pensent que le Congo est pour eux, est à détruire et à voler doivent se préparer. On en leur ne laissera aucun temps. Le Congo est à nous et il est à Dieu. J'ai laissé ce pays entre les mains de Dieu dès mon accession au pouvoir. Mon amour pour le Congo m'a poussé à mettre mes idées au programme que je vais vous présenter", a-t-il poursuivi. 

Agressif et affichant un nationalisme assumé le président Félix Antoine Tshisekedi a dénoncé « les candidats étrangers », les mettant en garde contre les tentatives de maintenir la nation dans l'esclavage. Il a illustré son propos en les accusant de ne pas nommer le Rwanda comme pays agresseur.

En plus de ces charges et attaques personnelles, le candidat-président a insisté sur son bilan « courageux » face aux crises qui ont marqué le début de son mandat avec la coalition FCC de l’ancien président Joseph Kabila.

Il a vanté ses actions : la gratuité de l’enseignement, 1400 écoles construites, près de 900 centres de santé construits dans le domaine de la santé, la construction des routes, etc

Avec lui, la RDC s’est refaite une virginité longtemps entamée.

Le président de la République était accompagné de ses alliés dont Jean-Pierre Bemba, Sama Lukonde, Bahati Lukwebo, Mboso Nkodia, Vital Kamerhe, et Augustin Kabuya secrétaire général de l’Udps.

 

Jean-Claude Mombong

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