Probable modification de la Constitution : Tshisekedi refuse d'être un dictateur

Probable modification de la Constitution : Tshisekedi refuse d'être un dictateur

Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s'est entretenu avec la diaspora congolaise vivant en France le mercredi 1er mai 2024 dans la salle Charenton à Paris.

Il était essentiellement question pour Félix-Antoine Tshisekedi de remercier cet électorat pour avoir majoritairement voté pour lui lors de l'élection présidentielle du 20 décembre dernier.

« J'avais promis de repasser partout où la diaspora avait massivement voté pour moi pour vous dire merci. Je sais que beaucoup attendaient que vous votiez contre moi, mais vous les avez démentis. Merci pour ça », a dit Félix-Antoine Tshisekedi.

Dans la foulée, l'assistance présente dans la salle a lancé des cris, demandant au chef de l’Etat de changer la Constitution du pays pour lui laisser la latitude de présider longtemps que possible les rênes du pays.

Le Chef de l'État qui ne veut pas se voir coller le qualificatif de "dictateur" estime que cette initiative doit être, au préalable, autorisée par le Parlement.

"Changer la Constitution ne relève pas de mon ressort. Il y a une procédure pour modifier la Constitution. Il faut aussi que le peuple, à travers ses représentants, autorise cela. Moi, je n'en ai pas le pouvoir. Ne faîtes pas de moi un dictateur ", a-t-il répondu à la foule.

Au cours de ce moment d'échange très interactif entre le président de la République et communauté congolaise vivant en France, la diaspora a également invité le garant de la Constitution à faire arrêter « des voleurs », qui ne cessent de dilapider les fonds du contribuable congolais pour satisfaire leur propre intérêt.

Cette prise de position intervient alors que le débat sur une éventuelle modification de la Constitution agite régulièrement la scène politique congolaise. Félix-Antoine Tshisekedi semble vouloir se démarquer de ces discussions et affirmer son attachement au respect des institutions démocratiques en place.

 

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