Bobi Ladawa, veuve de l’ancien président Mobutu Sese Seko, a exprimé son désir de rentrer en République Démocratique du Congo.
Elle a exprimé ce désir lors d’une rencontre avec la Première ministre congolaise, Judith Suminwa Tuluka, en marge du Forum MEDays au Maroc. Mais elle a posé des conditions claires pour ce retour notamment un accueil digne de son statut et un cadre de vie confortable.
« Je veux rentrer chez moi, mais je veux avoir ma propre maison », a-t-elle déclaré.
Elle souligné ainsi son besoin d’indépendance et de stabilité et sa demande est compréhensible au vu de son statut d’ancienne première dame et de son rôle historique dans le pays.
La Première ministre congolaise a salué cette rencontre, la qualifiant de moment important pour reconnaître l’histoire du pays.
« Elle a été une figure importante dans notre pays. C’était juste de pouvoir la voir et d’échanger avec elle », a déclaré Judith Suminwa.
Au-delà des enjeux politiques, cette rencontre souligne l’importance de reconnaître l’histoire, même lorsqu’elle est complexe. Bobi Ladawa représente une page importante de l’histoire congolaise, et son retour pourrait contribuer à une réconciliation nationale.
Vu son statut, Bobi Ladawa mérite un retour dans les meilleures conditions dont d’abord les conditions de sécurité. Car actuellement, la RDC est un pays en proie à de nombreux conflits. Il faudra garantir la sécurité de Bobi Ladawa et de sa famille. Il y a l’accueil de l’opinion publique qu’il faut prendre en compte dans la mesure où le retour de l’ancienne première dame pourrait susciter des réactions mitigées de la part de la population.
Il est important de noter que Mobutu Sese Seko a laissé un héritage complexe et controversé. Son règne a été marqué par des périodes de prospérité économique mais aussi par des violations des droits de l’homme et une corruption endémique. Le retour de sa veuve pourrait raviver les mémoires et relancer les débats sur le passé du pays.
La Gazette du Continent