Il a annoncé sa candidature et déroulé sa vision le vendredi 26 avril devant les députés provinciaux de la Tshopo.
S’il est élu, son objectif, c'est la Tshopo. Il a une volonté, il veut rassembler tous ceux qui veulent que ça change et il est très déterminé.
Il n’a pas un plan de carrière, pas un sujet de notoriété pour lui, il veut simplement sortir la Tshopo de l’enfer.
Il est parmi les plus brillants espoirs de la Tshopo, un symbole peut-être d’une génération sacrifiée et qui ne rêve maintenant que de rattraper au plus vite le temps perdu pour la région.
Il a du talent et de solides atouts. C’est un franc-tireur qui a de réelles convictions politiques et de valeurs, si on lui objecte, il ne se laisse pas démonter. Il ne doute de rien, et surtout pas de lui-même. Il a du fond, avec une solide compétence économique, un talent avéré.
Qui est Jean-Napoleon Bondekwe Loken-Gani ?
C’est un fils de la région, un nom prestigieux lié à la personnalité de son père qui dans la conscience collective des habitants demeure une référence héroïque des indépendances et historique au destin brisé très jeune.
Son père Léopold-Sylvère Bondekwe a été assassiné brutalement le 14 août 1964 à Stanleville (Kisangani), à l’âge de 39 ans, sans faire allégeance.
Cette disparition précoce a forgé le caractère Jean Napoléon Bondekwe.
Le poids de la dynastie Bondekwe pèse désormais sur ses épaules.
Il est une tout autre eau. Pendant cette campagne, il s’est métamorphosé en homme de terrain. Il a pris la mesure des problèmes sociaux et économiques de la province, il a su parler avec une franchise revigorante.
La Tshopo était la planque tournante économique autrefois, elle faisait la jonction entre le Bas-Uélé et l'Ituri, et le Grand-Équateur.
Son maître mot, c’est de booster le développement de la province, la Tshopo a besoin d’un leadership, d’un homme capable de permettre son développement à partir du fleuve Congo et d’autres routes nationales qui la relieraient avec d’autres provinces.
Il veut moderniser le port de Kisangani, en faire un Hub économique et moderniser le marché central de Kisangani. Draguer et baliser le fleuve Congo. Faire un suivi des travaux de la RN 4, qui est l'épine dorsale reliant à l'ouest, en passant par Kisangani.
C’est un homme de principe et d’une intégrité indiscutable.
Jean-Claude Mombong
