Attaque d'un camp de déplacés à Goma : la France appelle le Rwanda à retirer ses forces du territoire congolais

Attaque d'un camp de déplacés à Goma : la France appelle le Rwanda à retirer ses forces du territoire congolais

La France condamne fermement les bombardements de camps de déplacés à proximité de la ville de Goma le 3 mai dernier qui ont causé de nombreux morts civils, y compris des enfants, ainsi que de nombreux blessés. C’est ce qu’indique le communiqué du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français émis le lundi 6 mai 2024.

"La France exprime sa solidarité aux victimes et à leurs familles. Elle appelle à faire toute la lumière sur les responsabilités de cette attaque qui constitue une violation flagrante du droit international humanitaire. La France dénonce l’escalade des violences contre les civils au Nord-Kivu et condamne toute attaque contre les civils, ainsi que l’utilisation d’armes lourdes à proximité des camps de déplacés", lit-on dans ledit communiqué.

Rappelant ce qu’a évoqué le Président Emmanuel Macron lors de la venue du Président Félix-Antoine Tshisekedi en France le 30 avril 2024, l'Elysée apporte une condamnation ferme de l’offensive du M23 et appelle le Rwanda de Paul Kagame à retirer ses forces de République Démocratique du Congo. La France apporte son plein soutien aux processus régionaux pour trouver une solution négociée à cette crise, dans toutes ses composantes, y compris pour la démobilisation des FDLR.

Au moins 14 personnes ont été tuées et 35 blessées. Il s'agit ici du nouveau bilan provisoire communiqué samedi par le général-major Peter Chirimwami, gouverneur militaire ad intérim de cette province, dans un message à la presse. Cette situation fait suite aux combats qui opposent les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23 soutenus par le régime de Paul Kagame.

Le bilan de ces explosions pourrait s’alourdir au regard de leurs conséquences. Tous les blessés sont pris en charge. Pendant ce temps, les FARDC et le M23 se rejettent les responsabilités de ces tirs mortels.

 

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