L'ancien premier ministre, Adolphe Muzito, ne voit pas d'un mauvais œil la modification ou le changement de la Constitution évoqué dernièrement par le président Félix-Antoine Tshisekedi face à la diaspora congolaise à Bruxelles. L'opposant Adolphe Muzito approuve le projet mais avec des articles bien précis.
Adolphe Muzito souhaite que les dispositions constitutionnelles sur le régime politique congolais soient revues. L'ancien premier ministre propose, plutôt, un régime présidentiel ou semi- présidentiel indirect comme en Afrique du Sud ou en Angola.
Le président national du parti politique, Nouvel Elan, recommande également l'application de la loi Bakajika, une loi nationale qui devra régler "souverainement" le régime juridique des cessions et des concessions foncières faites avant le 30 juin 1960. Cette loi visait à remettre de l'ordre dans le domaine foncier.
Ainsi, Muzito espère que la nouvelle Constitution aura des dispositions sur la réhabilitation du peuple congolais comme constituant originel, la restauration du lien juridique entre le peuple congolais et les pères fondateurs ainsi que la loi fondamentale de 1959 ainsi que le rétablissement du lien juridique entre le Parlement belge et le peuple congolais.
La révision de la Constitution de la République Démocratique du Congo après passage de Félix-Antoine Tshisekedi en France fait débat. Plusieurs acteurs politiques et de la société civile penchent sur des manœuvres du pouvoir en place pour se maintenir au pouvoir.
La Gazette du Continent
