Processus électoral : les candidats appelés à plus de transparence

Processus électoral : les candidats appelés à plus de transparence

La société civile de la RDC appelle les candidats aux élections présidentielle, législatives nationales, provinciales et communales à plus de transparence durant cette période électorale. Elle invite les candidats occupants des charges publiques à démissionner et à déclarer leurs revenus et leurs situations fiscales. Le but des organisations de la société civile est d'éviter l’enrichissement illicite des futurs élus, l’usage des fonds de l’État pour la campagne, ou encore les conflits d’intérêt.

« Personne n’a envie que les citoyens sachent où est-ce qu’ils ont trouvé leur argent, comment ils sont devenus riches, comment ils ont pu payer chacun 65.000 dollars américains pour être candidat, quelle est la provenance des fonds de leur campagne et surtout pour les ministres, pour le président sortant, pour les mandataires publiques sur quelles bases ils investissent autant de millions qu’ils ont trouvé », affirme le porte-parole du Congo n'est pas à vendre, Jean-Claude Mputu.

Les candidats disent respecter la loi

La transparence financière est une question évoquée par plusieurs partis politiques. Chez le candidat Moïse Katumbi par exemple, on assure qu’on se pliera à la loi, c’est-à-dire une déclaration du patrimoine à la Cour constitutionnelle si le candidat est élu.

« On sait que la société civile y tient beaucoup. Je crois que c’est nécessaire pour la République, déclare Christian Mwando, porte-parole du parti de Moïse Katumbi, Ensemble pour la République. Dans notre programme, on a décidé de mettre en place un comité d’éthique au niveau national qui sera chargé justement de suivre le patrimoine des hommes publics. Ça, c'est dans le programme d’Ensemble pour la République prévu dans les réformes institutionnelles ».

Pour le candidat Félix Tshisekedi, son porte-parole assure s’en remettre également à la loi qui n’exige pas une déclaration du patrimoine ni de la situation fiscale préalable. Il met en avant « les efforts et les avancées » réalisés durant le mandat présidentiel sur les questions de lutte contre la corruption et pour la bonne gouvernance.

 

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