Qui est Daniel Bumba Lubaki ?
Élu député national de Kinshasa, il est arrivé 4 dans la circonscription de Lukunga.
Son ambition : débarrasser la ville de la crasse et revêtir Kinshasa d’une jolie robe. Son slogan : « Kinshasa ezo Bonga ».
La bataille pour la capitale et les intentions de vote actuelles sont favorables à Daniel Bumba Lubaki.
Candidat investi par le parti présidentiel, il réalise un bon début de campagne.
Parmi les grands axes de son programme figure la sécurité de la Ville qui est l’une des priorités des Kinois et la mobilisation des recettes.
Le candidat Daniel Mbumba Lubaki incarne en effet l’homme de la situation, après presque dix ans d’une gestion calamiteuse de la Ville de Kinshasa.
Le désir de changement est considérable.
Il y a une demande palpable : les embouteillages, la salubrité, le phénomène de Kuluna (criminalité des jeunes dans la Ville), les tracasseries policières et administratives, les déficits, le civisme fiscal rend la vie quotidienne des Kinois invivable.
La personnalité, l’équation individuelle et le parcours politique de Daniel Bumba Lubaki fournissent une réponse adaptée et taillée pour apporter la solution.
Daniel Bumba Lubaki ne manque ni de hardiesse ni d’envergure pour moderniser l’image de la Ville lumière aujourd’hui moquée par les Kinois « Kin-la poubelle ». En effet, Kinshasa est sale, elle pue dans certains endroits.
Il a déjà rassemblé ses troupes et dessiner les contours d’un programme crédible et sérieux.
Par l’intermédiaire de ses lieutenants, le futur édile a envoyé également quelques signaux politiques aux dissidents et adversaires politiques de sa propre famille politique.
Il part favori, plusieurs figures du parti politique ont déjà choisi de le rejoindre malgré quelques dissensions.
Sa candidature n’a d’ailleurs pas peiné à trouver un écho favorable dans l’opinion kinoise à force d’émissions. Sa prestation sur Top Congo a été saluée et comblée son déficit de notoriété.
Multipliant des réunions, Daniel Bumba Lubaki peut compter sur le soutien de son parti politique l’UDPS comme celui du président de la République Félix Antoine Tshisekedi pour offrir la victoire à l’UDPS.
Est-il le mieux placé pour gouverner Kinshasa ? Personne ne réunit autant de qualités que lui. Son intégrité personnelle et ses valeurs morales plaident en sa faveur.
Depuis la confirmation de sa candidature, Daniel Bumba Lubaki cultive son profil d’homme de terrain qui lui assure une certaine sympathie auprès des Kinois.
Il connaît très bien la ville, originaire de Kinshasa, il est né le 12 août 1982.
La première caractéristique du candidat est son aplomb et sa maîtrise des dossiers.
Sur le terrain, ses sorties traduisent la ferveur populaire qui monte de partout à son endroit.
Pour ses partisans, il est l’homme le plus qualifié pour tirer la Ville d’affaire. Économiste de formation, ce licencié en Économie fait l’unanimité y compris au sein de ses adversaires politiques.
Quelle est la clef de cette séduction politique ?
C’est son programme qui se décline sur 7 axes, il a fait un excellent diagnostic de la Ville. Un programme très ambitieux avec des compétences qui se chevauchent au niveau national.
En matière de sécurité pour lutter contre le phénomène des « Kulunas », il promet de créer un bataillon spécial pour lutter contre le fléau de criminalité urbaine.
La majeure partie de l’économie est informelle, il va va l’intégrer.
La Ville de Kinshasa est une Ville pays avec une superficie de 9965 Km2, 17 millions d’habitants, avec une démographie exponentielle, l’érection d’une nouvelle ville devient une nécessité, elle sera génératrice de plusieurs emplois directs et indirects (plus d’un million).
La mise en place de la numérisation et digitalisation des procédés de gestion de la Ville permettra une administration efficace et un mécanisme de traçabilité des finances publiques.
Les Kinois manquent l’eau et l’électricité, comment faire pour résoudre ce problème ? De la salubrité et l’assainissement ainsi que les embouteillages.
Il a promis dans son programme, une fois élu, de mettre en place un fonds spécial d’investissement pour soutenir les investissements des infrastructures.
Il est pour les réformes, mobiliser les recettes en activant les taxes, changer par exemple le taux de calcul de l’IF (impôt foncier), baisser l’IRL (impôt sur le revenu locatif), bref maximaliser les recettes en terme des taxes. Il compte mobiliser 20 milliards de dollars en cinq ans.
S’il revendique son ancrage et appartenance au tshisekedisme -c’est un fils maison-, les jeux d’appareil, les courants, les structures, les manœuvres, ce n’est pas son sujet d’intérêt, seul son programme et la vision du chef de l’Etat qui comptent pour la Ville de Kinshasa.
Jean-Claude Mombong