Kamala Harris a affirmé à Benyamin Nétanyahou qu’elle ne restera pas silencieuse face à la souffrance des civils à Gaza.
« Il est temps » qu’un accord de cessez-le-feu soit conclu, a affirmé la vice-présidente et candidate à la présidentielle américaine à l’issue d’une rencontre, jeudi 25 juillet, avec le premier ministre israélien à Washington.
La vice-présidente Kamala Harris a montré le visage d'une alliée exigeante et sensible aux souffrances des Palestiniens, lors de sa rencontre avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, à Washington.
« Il est temps » que l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas palestinien « soit conclu », a martelé la candidate démocrate à la Maison Blanche, assurant avoir exprimé sa « vive inquiétude » concernant les victimes civiles.
Elle a expliqué avoir insisté auprès de M. Nétanyahou sur la situation désastreuse à Gaza lors de cette rencontre qualifiée de « franche ». Elle lui a demandé de conclure un accord de cessez-le-feu et de libération des otages avec le Hamas afin de mettre fin à la guerre déclenchée par l’attaque du mouvement palestinien contre Israël le 7 octobre 2023.
« Nous ne pouvons pas détourner le regard de ces tragédies. Nous ne pouvons pas nous permettre de devenir insensibles à la souffrance, et je ne resterai pas silencieuse », a ajouté Kamala Harris, au dixième mois de la guerre à Gaza.
Le discours discours Kamala Harris tranche avec l’image de grande cordialité affichée par Joe Biden et Benyamin Nétanyahou plus tôt dans la journée, même si les deux hommes entretiennent des relations notoirement compliquées.
Au fur et à mesure qui viennent qu’augmentait le bilan des victimes civiles à Gaza, le président américain qui affichait un fort soutien à Israël depuis le début du conflit se montre de plus en plus critique.
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a prononcé un discours au Congrès , pendant
sa longue adresse , les républicains ont fortement applaudi M. Nétanyahou, alors que les élus démocrates, dont l’ancienne speaker Nancy Pelosi, ont boycotté son discours.
Les américains condamnent sa conduite de la guerre qui s’est traduite par des dizaines de milliers de morts palestiniens – plus de 39 100, selon un dernier bilan du ministère de la santé du gouvernement du Hamas – et une catastrophe humanitaire.
Devant la Maison Blanche, des manifestants s'étaient rassemblés, jeudi, pour protester contre la venue du dirigeant israélien. La veille, des milliers de personnes étaient descendues dans les rues de la capitale américaine.
La Gazette du Continent