Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi a présidé la cérémonie de signature du contrat minier revisité avec le Groupement des entreprises chinoises (GEC). C’est le 5ème avenant de cette convention de collaboration conclue en avril 2008.
L'amendement de ce contrat rétablit l’équilibre dans ce partenariat en le rendant gagnant-gagnant entre les parties. Parmi les points d’accord figure la révision à la hausse du montant d’investissement pour les infrastructures (de 3,2 à 7 milliards USD).
« Cela représente la construction de plus ou moins 5000 km de routes », a précisé Alexis Gisaro, ministre d'État, ministre des Infrastructures et Travaux publics. Cet avenant consacre aussi la participation de la RDC dans le capital de SICOHYDRO de Busanga (60% GEC et 40% RDC).
Après huit mois d’âpres discussions avec la partie chinoise, le gouvernement congolais, qui dénonçait un accord déséquilibré, a réussi notamment à arracher la révision à la hausse de l’enveloppe dévolue aux infrastructures.
Pour rappel, la RDC avait négocié, il y a 16 ans, un contrat avec le GEC prévoyant l'octroi de gisements de cobalt et de cuivre en échange de la construction des infrastructures. En 2023, le Président Tshisekedi l'avait jugé défavorable aux intérêts congolais et avait demandé sa révision.
La Gazette du Continent