« La ville de Bunia est la ville miroir de la province de l'Ituri. Elle est devenue même les centres de déconcentration de tous ces peuples affectés par les affres des violences meurtrières qui sévissent dans la région depuis plus de 5 ans. Ces affres et ces instabilités ont certainement offert à l'opposition politique une certaine fertilité à leurs discours contre le candidat numéro 20 ». C’est la déclaration faite le 30 décembre 2023 à Kinshasa par le président de l’Union des patriotes congolais (UPC), Thomas Lubanga.
Évidement, après le passage du candidat numéro 20 le 28 novembre 2023 en Ituri, les candidats concurrents sont arrivés dans la ville. Ils ont exploité ce qui, dans ce milieu, apparaissait comme de l'aubaine pour eux, c'est-à-dire la situation sécuritaire et l'instabilité dans la région. A part le parti politique l'Udps, aucun autre parti ou aucune autre formation politique n'a pu réagir avec le courage pour braver l'opinion défavorable au candidat numéro 20, a déclaré Thomas Lubanga.
« Nous-mêmes, nous sommes apparus à Bunia le 5 décembre 2023 bien après le chef de l'État. Nous avons été accueillis dans la ville de Bunia par une foule immense. Une foule qui attendait de nous des orientations claires quant au choix à opérer pour la présidence de la République. Sans équivoque, nous avons tenu à dire à cette population que notre candidat et notre champion, c'était le numéro 20 en l'occurrence Félix-Antoine Tshisekedi parce que c'était le candidat adopté par l'Union des patriotes congolais lors de son congrès en mars 2023 mais aussi le candidat adopté par notre regroupement de AAAP lors de notre congrès du mois août 2023 ».
L’UPC et son regroupement politique n’ont pas hésité de présenter le chef de l'État sortant comme leur ticket gagnant. « Nous avions des arguments solides pour le soutenir au-delà de ces hésitations que les gens ont manifesté avant au bénéfice de l'insécurité et d'autres petits problèmes qui tracassaient le milieu. Ce que des réalisations fortes et des programmes déjà en cours n'avaient pas été suffisamment valorisés par ce qui nous avait précédés dans ce milieu. Quand nous avons pu les présenter dans ville de Bunia mais aussi notre rentrée dans l'Ituri profond à travers les 34 grands meetings que nous avons effectués, les gens nous ont compris et nous pensons même que c'est le grand avantage que le candidat numéro 20 a pu avoir en Ituri ».
Selon Thomas Lubanga, une campagne a été menée dans la profondeur où la réalité démographique est de loin supérieur aux réalités des villes auxquelles certains candidats concurrents s'étaient limités. C'est pour dire que le chef d'État a mené à travers « notre regroupement et à travers nous-mêmes cette campagne de proximité et en profondeur en Ituri. Au-delà de ces meetings que nous avons pu tenir dans plusieurs agglomérations, le grand rendez-vous du dernier jour de campagne nous a conduits à organiser notre caravane dans la ville de Bunia qui a connu la participation des millions de gens où le chef de l'Etat avec l'effigie que nous avons préparée sur un grand camion a été ovationné comme le gagnant des élections qui allaient se dérouler dans les 48 heures. Le rendez-vous du 20 décembre, nous l'attendions avec sourire aux lèvres parce que le travail abattu était d'une grande valeur ».
Thomas Lubanga était conscient que l'Ituri fait effrayer les gens. Il a reconnu que grâce à la mutualisation des forces de défense que le chef de l'État a organisé avec l'Ouganda, les ADF ont été sérieusement neutralisés dans le sud-ouest de l’Ituri dans le territoire d'Irumu. « Nous pensons que c'est encore un milieu où le chef de l'État a été massivement élu ».
Des informations ont circulé le jour même des élections dans un quartier qui est d'ailleurs le fief du leader de l’UPC que des jeunes ont été manipulés notamment des déplacés des guerres du territoire de Djugu. Ils ont été manipulés par des partis politiques de l'opposition pour perturber la dynamique. Une situation qui a scandalisé plus d'une personne.
« Nous-mêmes, nous en avons été victimes parce que nous n'avons pas pu obtenir en ville de Bunia, à cause de ce désordre, les voix escomptées. Nous souhaitons vivement que ceux-là qui ont manipulé ces vulnérables déplacés répondent l'un ou l'autre jour de leurs actes. La plate-forme AAAP devra certainement se réjouir des résultats électoraux obtenus par son ticket gagnant dans la province de l'Ituri grâce à sa participation ».
Thomas Lubanga a été à souligner que la relation entre l'Ituri et la capitale congolaise est assez complexe. De l'Ituri vers la capitale, de l'Ituri vers le chef de l'État, il ne se distille que des mensonges juste pour occulter les réalités de ce milieu. Que des mensonges pour s'attaquer à des acteurs politiques ou des partis politiques qui peuvent au mieux servir le chef de l'État mais qui malheureusement gênent ceux-là qui estiment que le pouvoir, au côté de chef de l'État, leur appartient. « Nous sommes convaincus que la nouvelle dynamique qui sera instituée après ces élections pourra faire que les personnes qui peuvent rapporter chef de l'État de ces informations fiables et qui lui permettront vraiment de rendre service utilement au petit recoin de ce pays. Que ce service soit rendu.
La Gazette du Continent