Au regard de la situation sécuritaire qui reste confuse autour de la ville de Goma dans la province du Nord-Kivu où l'on signale la présence des troupes rebelles soutenues par l'armée rwandaise, la participation de Félix-Antoine Tshisekedi au sommet de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) semble improbable.
''La présence du chef de l'État n'est pas encore à l'ordre du jour'', a indiqué à l'Agence congolaise de presse (ACP), Tina Salama, porte-parole du chef de l'État de la République Démocratique du Congo.
Convoqué en urgence par le président kényan William Ruto, les deux chefs d'État congolais et rwandais devraient se rencontrer après l'échec du sommet de Luanda en Angola pour la désecalade de la violence dans la région des Grands lacs.
Kinshasa aurait décliné cette invitation au regard de la prétendue présence des éléments kényans signalés dans le rang du M23.
Selon les autorités congolaises, le président kényan ne joue pas à la neutralité.
Ce lundi matin à Goma, au lendemain de violents affrontements entre les FARDC et l’armée rwandaise autour de la ville de Goma, la situation reste confuse.
Des détonations d’armes lourdes et légères se font entendre dans la cité volcanique ainsi que dans le territoire voisin de Nyiragongo, suscitant l’inquiétude de la population. Toutes les activités sont paralysées et de nombreux habitants préfèrent rester enfermés chez eux.
La Gazette du Continent