La formation du Gouvernement dirigé par Judith Suminwa qui a été publié la nuit du mercredi 29 mai 2024, suscite des réactions et des frustrations même au sein de l’Union Sacrée de la Nation (USN), plate-forme politique du président Félix-Antoine Tshisekedi.
Après avoir battu campagne pour l’autorité morale de leur plateforme lors des élections du 20 décembre 2023 et comptant 13 députés avec son regroupement 4 AC au sein de l’USN, le député national Eliezer Ntambwe et son regroupement politique n’ont pas obtenu un portefeuille dans le Gouvernement Suminwa.
Proche du président de la République, d’aucuns pensaient que ndeko Eliezer Ntambwe allait occuper le poste du ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement. Au bureau de l’Informateur et du formateur, ce potentiel ministrable jouait pratiquement un rôle important dans la formation du tout premier gouvernement Suminwa. Hélas, le jeu politique n’a pas été en sa faveur.
Eliezer Ntambwe dont son regroupement politique a apporté une dose dans la majorité parlementaire de l’USN rappelle qu’ils ont fonctionné sans les moyens financiers externes, mais ils ont mouillé les maillots et qu’ils devraient se retrouver dans le Gouvernement.
Le président national du parti politique Action Commune pour la République estime que le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, n’a pas tenu compte du nombre de députés qu’a eu son regroupement politique, en déclarant « qu’est-ce que je fais, je force la main du Chef ? Non, on ne force pas la main du chef ».
Et d’ajouter que « ce n’est pas le fait d’être avec le chef qu’on bénéficie nécessairement de sa confiance. Je ne suis pas déçu. Je suis à l’aise. Je reste à l’Assemblée nationale ».
La Gazette du Continent
