Bitakwira sur la loi Tshiani : "Le pays est trop fragile pour être confié à n’importe qui au risque d’être vendu"

Bitakwira sur la loi Tshiani : "Le pays est trop fragile pour être confié à n’importe qui au risque d’être vendu"

L’ex-député national, ministre des Relations avec le Parlement et ministre du Développement rural, Justin Bitakwira, s’est exprimé sur la proposition de loi dite "Tshiani". Cette proposition de loi relative à la nationalité congolaise prévoit, parmi ses dispositions, que seuls les Congolais nés des parents congolais peuvent accéder aux fonctions de souveraineté, notamment la présidence de la République.

Sur le plateau de la chaîne de télévision Bosolo TV, le Président du parti Alliance pour la République et la conscience nationale estime que la République Démocratique du Congo est ” trop fragile ” pour être confiée à n’importe qui.

”Je crois que l’histoire de la République Démocratique du Congo est très nébuleuse. Et on ne peut plus se hasarder à mettre quelqu’un qui n’a pas du sang congolais à la tête de ce pays. On risquerait de le vendre. En exil où j’étais, je me suis marié à l’âge de 43 ans le temps de trouver une femme congolaise pour éviter à mes enfants le blocage dans leurs ambitions. Le pays est trop fragile pour être confié à n’importe qui au risque d’être vendu“, a-t-il déclaré.

A l’Assemblée nationale, la Loi Tshiani figure parmi les matières à traiter lors de la session de septembre 2023. Cette proposition de loi avait déjà été inscrite au calendrier des travaux de la session de mars 2023 sans jamais être soumise au débat. Elle a été décriée par la communauté nationale et internationale. Cette proposition de loi a été qualifiée de « séparatiste ».

Une certaine opinion considère que cette initiative de Noël Tshiani portée à l’Assemblée nationale par le député Nsingi Pululu, est une stratégie visant à écarter le leader d'Ensemble pour la République, Moïse Katumbi, de la course à la présidentielle de décembre 2023.

Le leader d’Ensemble, annoncé candidat à la magistrature suprême, passe pour le principal challenger du président Félix-Antoine Tshisekedi, candidat à sa propre succession.

 

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