Faudra-t-il condamner l’attitude de fils de l’artiste décédé Rigo Star ? Je ne crois pas vraiment, et si seulement si le gouvernement de Kinshasa ne s’était pas mêlé de cette affaire d’enterrement dans un pays où les funérailles d’une star constituent une aubaine pour les opportunistes afin de se faire de l’argent.
Comme des charognards attirés par les odeurs d’une bête en putréfaction, l’État sera mis en contribution via le ministère de la Culture. Pour une somme d’argent sortie dans la caisse de l’État, 50.000 dollars par exemple, seuls les 15.000 dollars arriveront à destination. La famille éplorée ne verra que du feu, par chance, elle ne recevra qu’une enveloppe avec une modique somme de 2000 dollars sur les 50.000 décaissés.
C’est ça les habitudes du milieu.
Le décès d’un artiste constitue un business macabre très juteux aujourd'hui en RDC. Par pur cynisme.
Le bras de fer entre le fils de Rigo Star et la délégation venue du pays en vue de rapatrier le corps de l’artiste disparu, une affaire en justice en attendant, qui s’est terminée par l’enterrement du défunt au cimetière du Havre par son fils en catimini sans les membres de la famille, les amis et collègues musiciens.
Mais avec ses amis dans un cercle d’amis très restreint.
Alors que les opportunistes à Kinshasa se pourléchaient déjà les babines en attendant le rapatriement de la dépouille de Rigo Star au pays. Une occasion ratée.
Rigo Star a été inhumé en France, loin de son pays, la RDC.
Je félicite la réaction responsable du fils de Rigo Star pour éviter un ’’précédent Lokasa ya mbongo kasia Denis’’ décédé en Amérique depuis le mois de mars dernier, mais le corps ’’moisi’’ dans une morgue à Kinshasa aujourd'hui encore.
Je suis persuadé que le cas Rigo Star fera désormais jurisprudence. Aucune famille d’artiste n’abandonnera plus le corps d’un membre artiste décédé entre les mains des autorités ’nécrophiles’’à Kinshasa.
Que l’âme de Rigo Star se repose en paix.
Dary Abega