Au total, 325 bandits urbains communément appelés « kulunas » dont 319 garçons et 6 filles ont pris l’avion le samedi 25 mai 2024, en direction de Kanyama Kasese dans la province du Haut-Lomami en vue d’œuvrer pour le compte du Service National (SN).
C’est le commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise de Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbambalimba Mbula, qui les a officiellement confiés au commandant du SN, le général Jean-Pierre Kasongo Kabwik.
« (…) Dès leur arrivée à Mbuji-Mayi (province du Kasaï Oriental), les équipes sont là. Elles vont s’occuper de ces futurs bâtisseurs avant de repartir vers Kanyama Kasese. Si tout se passe bien dès 4 heures ou 5 heures du matin, ils seront déjà arrivés », a expliqué le général Jean-Pierre Kasongo.
Dans cette nouvelle vague, il y avait un jeune homme volontaire que son père a accompagné pour faire partie de ce groupe. Selon son père, c’est l’esprit de patriotisme qui l’a poussé à confier son fils au Service National. L’opération a été conjointement organisée par le Commissariat provincial de la Police nationale congolaise représenté par le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba et le Service National représenté par le général de brigade Jean-Pierre Kasongo Kabwik.
Il s’agit de la quatrième vague de cette opération dont l’objectif est de dispenser une formation paramilitaire à ces jeunes suivis d’un apprentissage des métiers. A la fin de la formation, ils seront appelés « des Bâtisseurs de la République ».
Au fil des ans, l’image de Kanyama Kasese a évolué. Autrefois perçu comme un lieu de perdition, il est désormais vu comme un centre de réhabilitation et de formation.
La Gazette du Continent
