Lobilo Boba Florient : pleureur comme un nouveau métier ?

Lobilo Boba Florient : pleureur comme un nouveau métier ?

Encore combien de fois et combien d’interviews pour qu’enfin les anciens Léopards champions d’Afrique des nations 1974 et Mondialistes puissent trouver gain de cause pour le problème lié à leurs primes non-payées ainsi que leurs frais de participation à la coupe du monde 1974 ?

À mon humble avis, les anciens Léopards 1974 encore en vie avaient déjà donné plein pouvoir à leur avocat, le maître Alain Makengo ’’Baggio’’ pour pouvoir plaider leur cause presque... perdue devant les autorités compétentes ; même si le tout n’a pas été comme souhaité, les anciens champions d’Afrique arrivent quand même à être payés cahin-caha. Quoi de plus ?

Contrairement pendant sa carrière de footballeur, le libero de charme de Vita-Club et des Léopards, le "Docta" Lobilo Boba, champion d’Afrique des clubs 1973, champion d’Afrique des nations 1974, ’’Ballon d’argent ’’africain FF 1974, plusieurs fois champion de Kinshasa et du Zaïre/ RDC semble maintenant devenir de plus en plus loquace et un pleureur sur les réseaux sociaux, un comportement qui ne l’honore vraiment pas, je peux comprendre sa détresse pour avoir perdu la vue, il n’y a pas longtemps. C'est qui est triste.

Lobilo Boba lors de son interview dernièrement, flanqué d’un autre Léopard, Mana Mambweni ’’le ventilateur, Krubondo’’, en l’occurrence, qui lui, a été très mesuré et sage dans ses propos ; Lobilo Boba lui, avait au contraire profité de la tribune pour refouler une frustration longtemps contenue, un Lobilo très amer, ce qui était de son bon droit, mais qui avait quand même outrepassé ses limites en allant jusqu'à jeter dans la poubelle tout ce qui était fait pendant sa carrière balayant tout d’un revers de la main puis martelant à souhait sans se gêner d’avoir joué au football pour un morceau de pain et une bouteille de Coca-cola durant toute sa carrière dans Vita-Club. Ce qui est faux et archi-faux.

En tout cas, à son époque, tous les joueurs ayant un diplôme voire une bonne base éducative et instructive furent casés, dans certaines entreprises de la place pour pouvoir arrondir leurs fins du mois afin de subvenir à leurs besoins. Beaucoup étaient dans Amiza, Bralima, Stk, SBk, Socimat, Air Zaïre, Otcz, Colimpex, banques, Regideso, Snel, Amaz, Azda etc... comme étant des footballeurs amateurs et non pas professionnels.

Sans oublier les primes spontanées versées aux joueurs après une victoire ou encore lors d’une visite de courtoisie chez l’un des comités de l’équipe dans son bureau ou chez un membre très influent du club, nonobstant les contributions de fanatiques anonymes.

Sans évoquer les voitures’’ VW Passat’’et maisons après la qualification à la coupe du monde 74, le grand Lobilo Boba ’’Bastos’’ semble même minimiser la somme de 800 dollars américains remise à chaque joueur de Vita-Club après le sacre en coupe d’Afrique des clubs en 1973.

Un Zaïre valait combien de dollars à cette époque ? Et c’était bien avant le combat du siècle ’’Ali Foreman’’. 800 dollars américains ? Ce n’était pas peu en tout cas. Ni une somme pour un pain et Coca-cola seulement à ce que je sache. Et les 30 zaïres de son transfert en 1968 dans V.Club de l’argent du pain et Coca-cola ?

Peut-être s’est-il trompé de montant ? (sic)

Je comprends la détresse de Lobilo Boba, mais je lui recommande un peu de sagesse et de retenue qui, normalement, pouvait s’estimer heureux et reconnaissant vis- à -vis des jeunes de son quartier Matete qui l’avaient honoré il y a de cela quelques années déjà, en lui organisant un voyage Kinshasa-Bruxelles-Kinshasa pour un jubilé en son honneur prenant en charge son séjour en Europe. Qui parmi les anciens Léopards vivant au pays avait déjà eu ce privilège et cette faveur ? Tout cela grâce au football n’est-ce pas ?

Je conseillerai aux proches de notre Docta Lobilo de l’encadrer psychologiquement et de lui faire éviter des sorties médiatiques intempestives qui risqueraient de ternir son image et son passé de grand footballeur congolais et africain.

Sans polémique !


Dary-Abega

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