L'ambassade de la République démocratique du Congo à Paris a organisé, pour la première fois, le vendredi 08 mars dernier, une réception à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, sous le thème " la violence faite aux femmes dans l'Est du pays".
Devant un auditoire constitué en majorité de la gent féminine, Son Excellence Émile Ngoy Kasongo a essayé d'expliquer à son auditoire, les sévices que subit la femme congolaise à l'Est du pays durant le conflit qui ensanglante cette partie de la RDC pendant des décennies. C'est pour cela qu'il a tenu à expliquer le sens du conflit qui oppose la RDC au Rwanda, à travers quelques groupes armés à la solde de ce dernier.
Pourquoi cette agression ?
D'abord, le professeur Émile Ngoy a rendu hommage à cette maman qui subit l'humiliation, comme contait hier Camara Laye dans son livre "Femme noire, femme africaine". Cette souffrance se poursuit jusqu'à ce jour. Et l'ambassadeur Émile Ngoy de brosser à l'intention des auditeurs un survol de la genèse du conflit à l'Est de la RDC. Ainsi, le deuil porté, c'est pour symboliser cette souffrance de la femme congolaise face à l'indifférence de la communauté internationale.
A son avènement, le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a fait le tour de nos voisins pour trouver la paix, connaissant leurs convoitises, mais comme ils avaient déjà leur agenda caché ils ont monté de petits groupes rebelles dont les M 23, pour prétendre qu'il s'agit des opposants congolais qui s'érigent contre le pouvoir en place. Voici 30 ans que ce conflit persiste.
Or, la RDC est composée de 450 ethnies qui cohabitent parfaitement, sans se sentir ou se proclamer minoritaires, martyrisés comme aiment à le chanter à tous vents les Tutsi bénéficiant de la sympathie et de l'appui de la communauté internationale.
En conclusion, le professeur Émile Ngoy a exhorté les Congolais avoir une pensée pieuse pour les millions de nos compatriotes décédés des suites de cette guerre, en cette journée consacrée à la femme congolaise. "Dieu le père ne nous abandonnera pas", a-t-il conclu.
Paul Bazakana/Athis photo