« Après ce monologue de Lubumbashi, il faut changer de président et non de constitution » Claudel Lubaya

« Après ce monologue de Lubumbashi, il faut changer de président et non de constitution » Claudel Lubaya

La dernière sortie médiatique du chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi sur la place Moïse Tshombe devant ses partisans à Lubumbashi continue de bouger la classe politique et la société civile congolaise.
Le député honoraire, André-Claudel Lubaya, s'étonne de la teneur de ces propos « méprisants », sortis de la bouche du président de la République, garant du bon fonctionnement des institutions.
Cet opposant n'est pas allé par quatre chemins pour qualifier ce meeting de monologue.
Toujours trop critique envers le régime Tshisekedi, l'ancien gouverneur du Kasaï estime que cette enième sortie de Félix-Antoine Tshisekedi s'en est de trop. Selon lui, il faut changer de président et non de Constitution.
''Après le monologue de Lubumbashi, changer de président et non de Constitution, ce soir à Lubumbashi, j'ai noté un président Tshisekedi aux abois, aussi faible qu'affaibli par l'ivresse d'un pouvoir illégitime, davantage agité et inquiet de son avenir, cherchant désespérément par les mensonges, la manipulation, les menaces et intimidations à perpétrer un coup d'État constitutionnel par le changement de la constitution'', a-t-il écrit sur son compte X.
Samedi dernier, lors d’un meeting à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, le président de la République avait réaffirmé son engagement pris à Kisangani, dans la province de la Tshopo, celle de modifier certaines dispositions de la Constitution du 18 février 2006 pour les adapter aux réalités actuelles de la société congolaise.

La Gazette du Continent.

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