Alors que Kinshasa surmonte peu à peu la troisième vague de coronavirus, ses habitants continuent d’en subir les effets, notamment au niveau économique. La capitale congolaise, autrefois réputée pour sa vibrante vie nocturne, est désormais quasiment silencieuse. En décembre 2020, pour lutter contre la propagation de la pandémie, le gouvernement a mis en place un couvre-feu. Une mesure qui avait considérablement pesé sur l’économie de nuit, comme l’explique Samuel, chauffeur de taxi, « avant le couvre-feu, on pouvait travailler toute la nuit. On avait toujours des clients. On pouvait en avoir jusqu’à 30 par nuit. Maintenant si on en a 5, on peut s’estimer heureux ».