La Cellule de communication de l’Institut des Musées nationaux de la RDC a fait une mise au point sur les allégations faites par le directeur des collections et du patrimoine culturel national, Blaise Esinyalanga Olomi.
Cette cellule l’accuse de mener une campagne de déstabilisation et de haine contre le directeur général. Aussitôt nommé à la tête de ce service, Blaise Esinyalanga a contacté le directeur général pour lui demander de l'accompagner et lui allouer un fonds pour organiser les festivités du cinquantenaire de l’Institut des Musées nationaux de la RDC. Le directeur général n’avait pas adhéré à ce projet. C'est de là qu'est née toute cette haine contre le numéro un de l’Institut des Musées nationaux, argue le service de communication.
Des faits
Le directeur des collections accuse le Directeur général de détournement des objets d'arts sans apporter des preuves matérielles dans le but de ternir son image et de l'institution. Le service de communication a fait savoir qu'il n'y a pas de manuel de procédure pour le transfert des objets d’arts. Après avoir consulté les anciens directeurs généraux, le Directeur général a produit un document officiel pour la trie des objets d'arts. « La plainte déposée au parquet par le directeur des collations est en violation de l'article 17 des Statuts de l'Institut des Musées nationaux de la RD Congo qui stipule que seul le Directeur général peut initier une action en justice au nom de l'Institut ou à défaut son remplaçant ».
Réaction du concerné
Blaise Esinyalanga Olomi déclare qu’il ne s'oppose pas au directeur général par rapport aux collections. Il faut déjà dire qu’au sein de l'Institut, il n'existe aucune cellule de communication. C'est déjà un problème. Il se souvient que le directeur général a fait certaines opérations qui concernent les collections sans l’associer. « Toutes les collections nationales, tous les poids du patrimoine culturel national reposent sur les épaules du directeur des collections que je suis. Le directeur général prend des gens qui sont en retraite, les gens qui travaillent dans d'autres services alors que ma direction a au moins 65 personnes. Des fois dans certaines opérations, il n’implique aucun des agents qui sont sous ma direction. Il traite avec les gens à la retraite, des gens de marketing et également avec des gens de l'entretien».
Un citoyen américain avait fait un don de 31 objets d'arts le 13 juin 2023. Les six personnes que le Directeur général a amenées dans cette opération de réception, personne ne travaille au sein de la Direction des collections. Or, il s'agit de la collection. « Moi-même, j'étais présent. Je n'étais ni malade ni en congé, mais il a fait réceptionner ces objets d’arts par des personnes étrangères du service. Le fait que j'ai voulu comprendre cela n'a pas arrangé le Directeur général. Il ressort de ma responsabilité de connaître les mouvements du patrimoine ».
Lorsque le Directeur général fait ces opérations, les gens qui réceptionnent ou qui font les mouvements des collections n’établissent aucun procès-verbal. En principe, le procès-verbal sort de la direction des collections. Toutes ces opérations sont effectuées sans aucun procès-verbal. Il n'a aucun document qui montre que les mouvements des objets de l'État. « La prétendue cellule de communication dit qu’il n'existe aucun manuel des procédures. On ne pouvait pas créer l'Institut des Musées nationaux du Congo sans prévoir des textes légaux. Dans le règlement intérieur de l'Institut de Musées nationaux du Congo, il y a beaucoup de dispositions qui réglementent la gestion du patrimoine. Vous ne pouvez pas faire un mouvement dans un musée sans l'égalité surtout.
« Il faut reconnaître que le directeur général actuel est un mandataire qui n'a jamais travaillé ni au ministère de la Culture, ni dans un service spécialisé de la Culture des arts. Il envoie des gens ouvrir mon bureau pour prendre le trousseau de clés des réserves, ouvrir les réserves sans que je sois là. Sortir des objets pour une opération non connue parce que toute opération le Directeur général doit nous notifier puisque c’est nous qui prenons les différents services autour de nous, notamment la sécurité, l'inspection et d'autres collaborateurs qui travaillent avec nous ainsi que les photographes. Toutes ces personnes ensemble signent le procès-verbal ». Malheureusement, le directeur des collections ignore combien de fois le Directeur général a fait des opérations non connues du service des collections.
La Gazette du Continent