Reçu à l'Élysée par Emmanuel Macron le mardi 30 avril 2024, le prédisent de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi a, lors de la conférence de presse conjointe, espéré à un retour de la paix à l'est du pays en proie à l'activisme du M23 soutenu par le Rwanda, après leur entretien avec le prédisent français Emmanuel Macron.
''Ce qui a le plus retenu mon attention, c'est l'engagement plus grand de la France aux côtés du peuple congolais, surtout dans ce que nous subissons comme guerre injuste qui nous est imposée par le Rwanda qui soutient le M23. Je pense qu’avec les discussions qu'on a eu aujourd'hui, une lueur d'espoir pointe à l'horizon. On peut compter pour ne pas dire, c'est un risque je pense que j'assume de dire qu'on peut compter sur la France qui sera à nos côtés pour le retour de cette paix'', a-t-il fait savoir avant d'expliquer la situation que traverse la capitale du Nord-Kivu.
''Goma est actuellement asphyxié. Vela est fait exprès et arrive au moment où nous voulons donner un sens à la paix, ils ont voulu couper la ville de Goma pour l'asphyxier. Je peux vous garantir que cela n'arrivera pas. Nous sommes en train de travailler pour que cela n'arrivera pas tant que cette situation sera telle qu'elle, ça sera difficile de parler avec quelqu'un qui vous maintien le couteau à la gorge. Donc, pour avoir des discussions, il faut que cette situation évolue, c'est-à-dire, il faut que l'armée rwandaise qui se trouve sur le sol de mon pays le quitte en ce moment. On peut s'entendre et on peut discuter pour que le Rwanda ne justifie plus la présence de son armée sur le sol congolais'', a expliqué Félix-Antoine Tshisekedi.
Cette réponse pose les conditions à tout dialogue entre Kinshasa et Kigali.
La Gazette du Continent
