PDL-145T : le BCeCO dénonce l’abus du pouvoir de Jules Alingete qui piétine l’ordonnance du Chef de l’Etat pour satisfaire son ego

PDL-145T : le BCeCO dénonce l’abus du pouvoir de Jules Alingete qui piétine l’ordonnance du Chef de l’Etat pour satisfaire son ego

L’attitude de l’Inspecteur général des finances, Jules Alingete, dans la gestion du programme de développement local de 145 territoires, a fait sortir de son silence le directeur général du Bureau central de coordination (BCeCO), Jean Mabi Mulumba.

Dans une correspondance signée le 19 février 2024 adressée l’Inspecteur général des finances, Jules Alingete, le BCeCO fustige l’abus du pouvoir de la part de l’IGF qui, volontiers, piétine l’ordonnance du Chef de l’Etat dans le seul but de satisfaire son ego. C'est en réaction d’une mission de contrôle relative au programme de développement local de 145 territoires (PDL-145T) initiée par Jules Alingete.

Le Bureau central de coordination estime que l’Inspection Générale des Finances n’a pas qualité à exercer le contrôle du PDL-145T, de manière autonome. Car, l’article 8 de l’ordonnance n° 023/003 du 12 janvier 2023 portant création, organisation et fonctionnement du cadre institutionnel de la mise en œuvre et suivi-évaluation du programme de développement local des 145 territoires donne au seul Comité National du Contrôle Programme (CNCP) le pouvoir d’exercer les missions de contrôle et d’audit sur le PDL-145T. Ce pouvoir ne peut être conféré que par le CNCP, organe habilité, et que toute autre structure qui tenterait d’outrepasser la disposition légale supra évoquée commettrait un excès de pouvoir comme le cas de l’IGF.

« Nous tenons à vous rappeler que nul n’est au-dessus de la loi. L’attitude de l’IGF tendant à marcher sur les lois de la République ne sera en aucun moment cautionner par le BCeCo. D’autre part, les actes de l’IGF sont contrôlés par la loi et le fait pour vous de manifester une insoumission sans précédent aux lois de la République laisse à désirer », a écrit Jean Mabi Mulumba à Jules Alingete.

Dans la même correspondance, Jean Mabi Mulumba indique qu’en rapport avec le PDL-145T, la Cour des comptes est en pleine mission au Bureau Central de Coordination. Ce faisant, le BCeCO estime que l’ordre de mission de l’IGF s'apparente à une rébellion avec l’article 38 de la loi organique n° 018/024 du 13 novembre 2018 portant composition, organisation et fonctionnement de la Cour des comptes qui dispose que : « le contrôle de la Cour des comptes tient tout autre en état à l’exception du contrôle politique exercé par le Parlement, les Assemblées Provinciales et les Organes délibérants des Entités Territoriales Décentralisées ».
Le BCeCO invite donc l’IGF à s’abstenir de tout désordre, acharnement dans la gestion de la chose publique.

De plus en plus, des informations faisant état de la volonté du patron de l’IGF de nuire, circulent sur la toile. Des sources recoupées par notre rédaction révèlent que ses cibles sont comptées au sein des entreprises où les paquets se ramassent sans le moindre effort. Les responsables des entreprises et établissements publics sont sous la coupe de Jules Alingete. Ils subissent ses diktats à souhait.

 

La Gazette du Continent

La Gazette logo

Newsletter

Inscrivez-vous pour ne rien rater