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Dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu dans l'Est de la République Démocratique du Congo, les affrontements entre les Forces Armées de la RDC (FARDC) et les rebelles se poursuivent pour le huitième jour consécutif.
Ce lundi 9 décembre 2024, les combats se sont intensifiés entre les localités de Matembe, Kaseghe et Miobwe. Selon des témoins, des détonations d’armes lourdes et légères étaient encore entendues depuis Rurumba, témoignant de la gravité des affrontements.
Le porte-parole des FARDC dans la zone a affirmé que l’armée ne fait que répondre aux attaques des rebelles, en dépit de l’accord de cessez-le-feu en vigueur. Une stratégie militaire a été mise en place pour contrer ces attaques, selon le lieutenant Mbuyi. Les combats actuels font suite à la reprise de la localité de Luofu par les FARDC, samedi soir.
Des sources locales rapportent que des affrontements ont également été signalés autour de Kimaka le lundi, ainsi qu’à Kikuvo, dans l’ouest de la cité de Kirumba. Dans le territoire de Masisi, bien que la situation demeure volatile, un calme relatif a été observé dans certains villages.
La société civile a exprimé ses inquiétudes face à l’intensité des combats, craignant pour la sécurité des populations civiles. Des habitants de la région continuent de fuir les zones de conflit, aggravant la crise humanitaire déjà existante.
Malgré les efforts des FARDC pour repousser les assauts, la persistance des attaques rebelles met en évidence les défis de stabilisation dans cette région. Les forces armées sont appelées à renforcer leur coordination et leur capacité opérationnelle pour mieux protéger les civils.
Ces affrontements illustrent l'instabilité persistante dans le Nord-Kivu et soulignent la nécessité d’une solution politique et militaire durable pour mettre fin aux hostilités.
Magloire Mutulwa
