Le dossier relatif à la révision ou au changement de la Constitution continue de défrayer la chronique. Si du côté de l’opposition, l’on s’oppose à cette initiative qui émane du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, l’Union Sacrée quant à elle, en est très favorable.
Le ministre d'État, ministre de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, semble appuyer cette initiative du chef de l’État. Pour lui, les réformes doivent être les bienvenues.
"Il ne faut pas avoir peur des réformes. Un gouvernement ne peut gouverner sans réformes. Parce que les questions de société se règlent par des réformes. C’est quoi les réformes, c’est le constat qui est fait et la solution qui est apportée", a-t-il indiqué.
Et de souligner que "les Constitutions ne sont pas des tentes dressées pour le sommeil. Elles sont appelées à s’adapter aux réalités sociétales".
Ces propos font écho aux déclarations du président Félix-Antoine Tshisekedi, qui, lors d’un meeting à Kisangani, a exprimé son souhait de réviser la Constitution qu’il juge inadaptée aux réalités du pays. Il prévoit, pour l’année prochaine, de constituer une commission regroupant des experts de divers domaines afin de définir une Constitution plus en phase avec les besoins nationaux.
Les déclarations de Tshisekedi ont suscité des réactions variées au sein de la classe politique. Le camp de Moïse Katumbi, en particulier, a exprimé sa désapprobation, accusant le chef de l’État de rompre la confiance des citoyens et de ne pas respecter ses engagements. De son côté, Martin Fayulu estime que Félix Tshisekedi joue avec le feu comme un gamin en insistant sur la révision constitutionnelle.
C’est aussi le cas du Front Commun pour le Congo (FCC) qui prévient Félix-Antoine Tshisekedi face à toute tentative de vouloir le faire.
La Gazette du Continent.