Changement ou révision de la Constitution : Katumbi et Fayulu ensemble pour contrecarrer l'action du camp Tshisekedi

Changement ou révision de la Constitution  : Katumbi et Fayulu ensemble pour contrecarrer l'action du camp Tshisekedi

Les opposants Martin Fayulu de la coalition Lamuka et Moïse Katumbi de l'Ensemble pour la République, se sont rencontrés le samedi 7 décembre 2024 à Bruxelles en Belgique.

Leur objectif commun est de barrer la route au camp Tshisekedi de qui tient coûte que coûte au changement ou à révision de la Constitution.
"Cette rencontre vise à encourager et à tonifier la synergie d'argents que l'opposition est en train de planifier", à affirmé le Secrétaire général de l'Ecide, parti de Martin Fayulu. Pour Devos Kitoko, si l'opposition est partie en ordre dispersé aux élections de décembre 2023, cette fois-ci, le combat est orienté contre le changement de la Constitution.
Le porte-parole de l'Ensemble pour la République, Me Hervé Diakiese, a déclaré que cette rencontre entre ces deux personnalités politiques donne clairement sur l'actualité de l'heure, en l'occurrence le refus commun de permettre au président Tshisekedi par des subterfuges de s'autoriser des mandats illimités parce que le verrou de l'article 220 de la Constitution l'en empêche et le faux prétexte qu'il tire sur le changement ou la modification de la Constitution.
"Donc là, c'est une question sur laquelle nous avons tous une lecture commune et pour laquelle effectivement la mise en œuvre de l'article 64 de la Constitution nous oblige à résister à cette tentative. Il ne s'agit pas d'une plateforme politique et il ne s'agit pas d'une rencontre pour la conquête du pouvoir mais il s'agit plutôt d'une lecture commune face au péril que notre pays va connaître du fait de la pyromanie du régime Tshisekedi qui veut s'éterniser au pouvoir. Des républicains se rencontrent pour taire leur divergence pour sauver la patrie en danger".
"Le président élu Martin Fayulu et le président Moïse Katumbi se sont effectivement rencontrés à Bruxelles en Belgique pour encourager et tonifier la synergie d'actions que nous sommes en train de planifier et que nous projetons sur terrain en tant que forces politiques et sociales engagées dans le combat contre la dictature et le changement ou la révision de la Constitution". C'est ce qu'a dit le Secrétaire général de l'Ecide.
"Nous encourageons ce contact au sommet et il faut les intensifier pour donner le courage à ceux qui sont à la base d'être engagés sans relâche dans ce combat pour empêcher Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à réaliser ses rêves de devenir Tshilombo Sese Seko en République Démocratique du Congo".
Après l'échec pour une candidature commune à la présidentielle...
Pendant la campagne électorale, "nous nous sommes partis pour les intérêts de nos partis politiques, de nos leaders, de nos candidats. C'était normal à un certain niveau de compétition que les gens se battent de cette manière-là. Aujourd'hui, nous nous battons pour sauvegarder l'ordre constitutionnel. Nous nous battons pour protéger le pacte républicain et le pacte social qui sont le gage de notre stabilité et de notre prospérité. Il n'est pas question d'admettre que Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi et ses dépendants compromettent l'avenir de notre Nation, l'avenir de notre peuple pour leurs intérêts individuels".
Pour cela ajoute Devos Kitoko, "nous avons décidé de mettre nos égos de côté, de mettre nos faiblesses de côté afin de réaliser la synergie d'actions et la complémentarité de nos forces pour empêcher Félix-Antoine Tshisekedi de réaliser ses rêves de changer la Constitution pour s'éterniser au pouvoir et de devenir Tshilombo Sese Seko en République Démocratique du Congo".

La Gazette du Continent.

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